Historique
"
Je désire que
le premier dimanche après Pâques soit
la Fête de la Miséricorde" (299)
.
Occupant la première place parmi toutes les formes du culte de la Miséricorde Divine révélées à Soeur Faustine. La Fête de la Miséricorde Divine doit être célébrée le premier dimanche après Pâques (le dimanche dit "in albis"), conformément au voeu exprimé par le Seigneur Jésus à Soeur Faustine.
Ce désir concernant l'institution de cette Fête, fut exprimé pour la première fois par le Seigneur Jésus au monastère de Plock (Pologne) en 1931, lorsqu'il révéla sa volonté en ce qui concerne l'
image de la Miséricorde Divine.
La date du premier dimanche après Pâques, choisie par le Christ Lui-même, a un sens théologique profond. Ce dimanche qui termine l'octave de la Résurrection montre le rapport étroit qui existe entre le Mystère Pascal de la Rédemption et le Mystère de la Miséricorde Divine. En effet, la liturgie même de la Fête loue Dieu riche en Miséricorde. Car la Passion, la mort et la Résurrection du Christ sont la révélation éminente de l'Amour Miséricordieux de Dieu. L'oeuvre de la Rédemption porte ses fruits et s'opère dans les sacrements de l'Eglise dont parle la liturgie de la Fête de la Miséricorde. Le Baptème, le sacrement de la réconciliation, l'Eucharistie, sont des sources intarissables de la Miséricorde Divine vers lesquelles la Sainte Eglise conduit toutes les générations sur toute la terre. C'est pourquoi la liturgie de ce dimanche est le point culminant d'adoration de Dieu dans le Mystère de la Miséricorde.
La Fête de la Miséricorde doit être non seulement un jour où l'on honore Dieu dans ce Mystère, mais aussi un jour de grâces pour tous et surtout pour les pauvres pécheurs. Le Seigneur Jésus a attaché à cette Fête de grandes promesses. La plus importante est intimement liée à la Sainte Communion reçue ce jour-là (après une confession valide). Elle consiste à obtenir une rémission plénière des fautes et des peines. Cette grâce égale uniquement celle que nous recevons au sacrement du Saint Baptême.
La grandeur de cette Fête réside aussi dans le fait suivant : tous, même ceux qui se sont convertis à l'occasion de cette Fête, peuvent implorer et obtenir toutes les grâces, à condition que leurs demandes soient conformes à la volonté divine. Paroles du Seigneur Jésus à Soeur Faustine :
"Dis, ma fille, que la Fête de la Miséricorde a jailli de mes entrailles pour la consolation du monde entier" (1517).
"(...) et elle est confirmée dans les profondeurs de mon amour infini" (420).
"Les âmes périssent malgré mon amère Passion. Je leur offre une dernière planche de salut, c'est la Fête de ma Miséricorde. Si elles n'adorent pas ma Miséricorde, elles périront pour l'éternité. Secrétaire de ma Miséricorde, écris, parle aux âmes de ma grande Miséricorde, car le jour terrible, le jour de ma justice est proche" (965).
La préparation de la Fête de la Miséricorde Divine
L'étroite relation existant entre le Mystère Pascal de la Rédemption et le Mystère de la Miséricorde Divine est encore souligné par
la Neuvaine à la Miséricorde Divine
, qui précède et prépare cette Fête, et qui, commence le Vendredi Saint ; elle consiste à réciter la prière du jour, puis
le Chapelet à la Miséricorde Divine
pendant neuf jours de suite pour éveiller la confiance et amener les âmes à la source de la Miséricorde Divine. La Neuvaine se termine le dimanche dit "in albis" (476, 796, 1209). Paroles du Seigneur Jésus à Soeur Faustine :
"Pendant cette Neuvaine j'accorderai aux âmes toutes sortes de grâces" (796).
La célébration de la Fête de la Miséricorde Divine
Le Seigneur Jésus désire que l'
image de la Miséricorde
soit solennellement bénie le jour de la Fête et qu'elle reçoive l'honneur liturgique donc public ; Il désire aussi que les prêtres prêchent dans les homélies de ce jour la grande et insondable Miséricorde de Dieu. Paroles du Seigneur Jésus à Soeur Faustine :
"Je désire qu'il y ait une Fête de la Miséricorde. Je veux que cette image que tu peindras avec un pinceau, soit solennellement bénie le premier dimanche après Pâques, ce dimanche doit être la Fête de la Miséricorde" (49).
"Je désire que cette image soit publiquement exposée le premier dimanche après Pâques. Ce dimanche est la Fête de la Miséricorde. Par le Verbe Incarné, je fais connaître l'abîme de ma Miséricorde" (88).
"Je désire que cette image soit solennellement bénie, le premier dimanche après Pâques et qu'elle reçoive les honneurs publics, afin que chaque âme puisse la connaître" (341).
"J'exige qu'on honore ma Miséricorde en célébrant solennellement cette Fête et en honorant cette image qui a été peinte. Par cette image, je donnerai beaucoup de grâces aux âmes, elle doit leur rappeler les exigences de ma Miséricorde, car même la Foi la plus forte (163) ne sera rien sans l'action" (742).
"Aucune âme ne trouvera justification, tant qu'elle ne s'adressera pas avec confiance à ma Miséricorde, et c'est pourquoi le premier dimanche après Pâques doit être la Fête de la Miséricorde, et les prêtres doivent ce jour-là parler aux âmes de ma grande et insondable Miséricorde" (570).
"Je désire que les prêtres proclament ma grande Miséricorde envers les âmes pécheresses. Qu'aucun pécheur ne craigne de m'approcher. Les flammes de la Miséricorde me brûlent, je veux les répandre sur les âmes humaines" (50).
La Fête de la Miséricorde Divine : une Fête de l'Eglise Universelle
Depuis les apparitions de Jésus en 1931, l'Eglise a pris position officiellement en l'an 2000, en instituant solennellement le deuxième dimanche de Pâques, comme Fête de la Miséricorde Divine :
1 - La décision du Pape Jean-Paul II : Au cours de l'Année Jubilaire, le Saint Père Jean-Paul II a proclamé le premier dimanche après Pâques : "Le Dimanche de la Miséricorde". Il a souligné pendant la Messe de canonisation de Soeur Faustine à Rome (Italie) le 30 avril 2000 : "Il est important que nous recevions entièrement le message qui provient de la Parole de Dieu en ce deuxième dimanche de Pâques, qui dorénavant, dans toute l'Eglise, prendra le nom de Dimanche de la Miséricorde Divine"
(DC 2000, n. 2226, p. 458).
2 - Le décret de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements : A la suite de la décision du Souverain Pontife le 30 avril 2000, la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, par un décret d'application du 05 mai 2000, a proclamé la Fête de la Miséricorde Divine dans la liturgie de l'Eglise Universelle (texte original en latin dans l'Osservatore Romano du 24 mai 2000).
Le décret du Dimanche de la Miséricorde survient en effet au lendemain de la canonisation de la mystique polonaise. Le livret de la célébration, préparé par le bureau des célébrations liturgiques pontificales reproduisait le passage du "Petit Journal" spirituel de la Sainte où, selon une révélation privée, le Christ aurait demandé :
"La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu'elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques".
"L'humanité ne trouvera pas la paix tant qu'elle ne se tournera pas avec confiance vers ma Miséricorde" (300).
Les Indulgences attachées à la Fête de la Miséricorde Divine
Afin de pouvoir bénéficier largement des grâces que le Seigneur Jésus veut donner en cette Fête à chacun et à l'humanité entière, les fidèles assistant aux cérémonies liturgiques de ce jour doivent être en état de grâce sanctifiante, c'est à dire, après une confession valide, remplir les conditions de base de la dévotion à la Miséricorde Divine : Avoir confiance en Dieu et pratiquer la charité envers le prochain, et bien évidemment, accéder à la Source de Vie, donc Communier.
Ces Indulgences viennent :
1
- Des promesses de Jésus Lui-même : "Je désire que la Fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma Miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s'approcheront de la source de ma Miséricorde ; toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition ; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s'écoulent les grâces ; qu'aucune âme n'ait peur de s'approcher de moi, même si ses péchés sont comme l'écarlate" (699).
"Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la Fête de la Miséricorde. Demande à mon fidèle serviteur (146), de parler en ce jour au monde entier de ma grande Miséricorde, que celui qui s'approchera, ce jour-là de la Source de Vie, obtiendra une totale rémission de ses fautes et de leurs châtiments" (300).
2 -
De l'Eglise qui s'exprime par la voix de la Pénitencerie Apostolique
: "
(...) On accorde l'Indulgence plénière aux conditions habituelles (confession sacramentelle, Communion Eucharistique et prière aux intentions du Souverain Pontife) au fidèle qui, le deuxième dimanche de Pâques, c'est-à-dire de la "Divine Miséricorde", dans chaque Eglise ou chapelle, l'âme totalement détachée de tout péché, même véniel, participe à des pratiques de piété accomplies en l'honneur de la Divine Miséricorde, ou tout au moins qui récite en présence du Très Saint Sacrement de l'Eucharistie, publiquement exposé ou conservé dans le Tabernacle, le Notre Père et le Crédo, en ajoutant une pieuse invocation au Seigneur Jésus Miséricordieux (par exemple "Jésus, j'ai confiance en Toi").
On accorde l'Indulgence partielle au fidèle qui, ayant tout au moins le coeur contrit, élève au Seigneur Jésus Miséricordieux l'une des pieuses invocations légitimement approuvées...".
(Rome, Siège de la Pénitencerie Apostolique, le 29 juin 2002, en la solennité des Saints Apôtres Pierre et Paul).
Le sacrement de la réconciliation
et de pénitence ou confession
Paroles du Seigneur Jésus à Soeur Faustine :
"Quand tu t'approches de la Sainte confession, de cette source de ma Miséricorde, le sang et l'eau qui sont sortis de mon Coeur se déversent sur ton âme et l'ennoblissent. Chaque fois que tu te confesses, plonge-toi entièrement dans ma Miséricorde avec grande confiance, pour que je puisse déverser en ton âme toutes les largesses de ma grâce. Quand tu vas te confesser, sache que c'est moi-même qui t'attends dans le confessionnal, je me dissimule seulement derrière le prêtre, mais c'est moi seul qui agis dans l'âme. Ici la misère de l'âme rencontre le Dieu de Miséricorde. Dis aux âmes, qu'à cette source de Miséricorde, (7) les âmes ne puisent qu'avec le vase de la confiance. Lorsque leur confiance sera grande, il n'y aura pas de bornes à mes largesses. Les torrents de ma grâce inondent les âmes humbles. Les orgueilleux sont toujours dans la misère et la pauvreté car ma grâce se détourne d'eux pour aller vers les âmes humbles" (1602).
"Dis aux âmes où elles doivent chercher la consolation, c'est au tribunal de la Miséricorde (400) ; c'est là qu'ont lieu les plus grands miracles qui se renouvellent sans cesse. Point n'est besoin, pour obtenir ce miracle de faire de lointains pèlerinages, ni de faire étalage d'un quelconque cérémonial, mais il suffit de se jeter avec Foi aux pieds de celui qui tient ma place, de lui dire sa misère et le miracle de la Miséricorde Divine se manifestera dans toute sa plénitude. Même si cette âme était en décomposition comme un cadavre, et même si humainement parlant il n'y avait plus aucun espoir de retour à la vie, et que tout semblait perdu - il n'en est pas ainsi selon Dieu, le miracle de la Miséricorde Divine redonnera vie à cette âme dans toute sa plénitude. Ô malheureux, qui ne profitez pas maintenant de ce miracle de la Miséricorde Divine ; en vain vous appellerez, il sera déjà trop tard" (1448).
La Sainte Communion
Pour bénéficier des grâces que le Seigneur Jésus a préparées pour la Fête de la Miséricorde Divine, il faut participer pleinement à la liturgie Eucharistique de ce jour, ce qui signifie recevoir la Sainte Communion, à laquelle une promesse extraordinaire de Jésus est attachée, celle de la rémission totale des fautes et châtiments.
Le Seigneur Jésus dit à Soeur Faustine :
"Je désire m'unir aux âmes humaines ; mon délice est de m'unir aux âmes. Sache ceci, ma fille, que lorsque je viens dans la Sainte Communion jusqu'au coeur des hommes, j'ai les mains pleines de toutes sortes de grâces et je désire les donner aux âmes, mais les âmes ne font même pas attention à moi, elles me laissent seul et s'occupent d'autre chose. Oh ! comme cela m'attriste que les âmes n'aient pas compris l'Amour. Elles se conduisent envers moi comme envers une chose morte" (1385).
"Ah, combien il m'est douloureux que les âmes s'unissent si peu à moi au cours de la Sainte Communion. J'attends les âmes mais elles sont indifférentes envers moi. Je les aime si tendrement et si sincèrement, et elles se défient de moi. Je veux les combler de grâces - elles ne veulent pas les accepter. Elles me traitent comme quelque chose de mort et pourtant (60) j'ai le Coeur plein d'Amour et de Miséricorde" (1447).
Paroles du Seigneur Jésus à Soeur Faustine lors de la Sainte Communion :
"Vois donc, j'ai quitté mon trône céleste pour m'unir à toi. Ce que tu vois c'est à peine un coin du voile soulevé et déjà ton âme défaille d'amour, mais qu'elle stupéfaction pour ton coeur quand tu me verras dans toute ma gloire ! Et je veux te dire que cette vie éternelle doit déjà commencer ici sur cette terre par la Sainte Communion. Chaque Communion te rendra plus capable d'être en relation avec Dieu pour toute l'éternité" (1810).