Saint Curé d'Ars sur les vérités éternelles
 
(...) Voyez, M. F., combien Jésus-Christ désire nous sauver tantôt il se présente à nous comme un pauvre enfant dans sa crèche, couché sur une poignée de paille qu'il arrose de ses larmes ; tantôt comme un criminel, lié, garrotté, couronné d'épines, flagellé, tombant sous le poids de sa croix, enfin mourant dans les supplices pour l'amour de nous.
 
Si cela n'est pas capable de nous toucher, de nous attirer à lui, il nous fait annoncer qu'il viendra un jour, revêtu de tout l'éclat de sa gloire et de la majesté de son Père, pour nous juger sans grâce et sans Miséricorde ; où il dévoilera à la face de tout l'univers le bien et le mal que nous aurons fait pendant tous les instants de notre vie.
 
Dites-moi, M. F., si nous pensions bien à tout cela, en faudrait-il davantage pour nous faire vivre et mourir en saints ?
 
Mais Jésus-Christ, pour nous faire comprendre ce que nous devons faire pour aller au ciel, nous dit dans l'Évangile, que les gens du monde mènent une vie entièrement opposée à celle de ceux qui sont à lui tout de bon.
 
Les bons chrétiens, nous dit-il, font consister leur bonheur dans les larmes, la pénitence et le mépris ; mais les gens du monde font consister leur bonheur dans les plaisir, la joie et les honneurs de la terre, et fuient tout le reste ; de sorte, nous dit Jésus-Christ, que leur vie est entièrement opposée l'une à l'autre, et que jamais ils ne seront d'accord dans leur manière d'agir et de penser.
 
Ce qui est assez facile à comprendre. (...) Lire
 























Prière et Antienne "O" pour le 22 décembre
 
Ô Jésus très Miséricordieux, Fils bien-aimé du Père qui nous avez tant aimés et qui êtes venu dans le monde pour nous sauver, en ces jours où nous préparons la célébration de votre naissance dans l’humilité de la crèche, écoutez nos humbles prières et ouvrez-nous largement le trésor de vos grâces:
 
Nous vous supplions pour notre monde malade : les égarements de l’orgueil et du désir de domination, de la jouissance égoïste et du matérialisme compromettent dangereusement son équilibre et son avenir… Roi d’humilité et de paix, touchez les coeurs de ceux qui ne vous connaissent pas, et inspirez à ceux qui nous gouvernent les mesures sages au service du bien commun et du respect véritable de l’homme créé à votre image!
 
Nous vous prions pour tous ceux qui souffrent et qui sont affligés : les malades – du corps et de l’âme – , les personnes isolées ou abandonnées, les âmes aux prises avec le découragement ou tentés de désespoir… Roi de douceur et de guérison, daignez les visiter vous-même et les consoler, et suscitez des âmes de compassion qui leur viendront en aide!
 
Nous vous présentons nos familles et nos communautés, nos amis et nos bienfaiteurs : voyez nos besoins (ici on peut les énumérer), soyez touchés par nos nécessités… Roi de grâce et de bénédiction, renouvelez en nos âmes les prodiges de votre Incarnation et venez nous remplir de vos propres vertus pour que nous correspondions toujours davantage à votre sainte volonté!
 
Ô Très Sainte Vierge Marie et vous aussi, glorieux Saint Joseph, assistez-nous en ces jours et obtenez-nous, avec les grâces que nous demandons avec ferveur, d’accueillir dignement l’Enfant-Dieu avec des dispositions de coeur qui lui soient agréables. Ainsi soit-il!
 
O Rex gentium, et desideratus earum, lapisque angularis, qui facis utraque unum : veni, et salva hominem, quem de limo formasti.
 
O Roi des nations, objet de leur désir, clef de voûte qui unissez les peuples opposés, venez sauver l’homme que vous avez façonné d’argile.
 
Source  : Le Blog du Mesnil
 





















Méditation sur la vie intérieure de la Très Sainte Vierge Marie avec M. Olier : 21 décembre
 

CHAPITRE VII. NATIVITÉ DE JÉSUS-CHRIST; MARIE EST LA MÈRE SPIRITUELLE DE TOUS LES CHRÉTIENS
 
1° De lui témoigner votre reconnaissance du bonheur que vous avez de lui appartenir en qualité d'enfant. Les trois messes qu'on célèbre le jour de Noël ont pour objet d'honorer les Trois naissances de Notre-Seigneur : sa naissance du sein. de son. Père éternel, sa naissance de Marie à Bethléem, sa naissance spirituelle dans nos âmes..
 
Pendant la première messe, adorez le Fils de Dieu: naissant du sein du Père, et adorez le Père éternel comme votre vrai Père, et la source première de tous les biens que vous avez reçus et que vous recevrez jamais. Dans la deuxième, adorez Notre-Seigneur naissant de sa Mère, selon son humanité, se faisant par là votre frère, et vous mettant en part de tous ses biens, spécialement du privilége magnifique de donner vous-même à Dieu, ainsi qu'il vous l'a appris dans l'Évangile, le doux nom de père.
 
Remerciez-le, enfin , de tous les biens sans nombre qu'il a faits à la très-sainte Vierge, en lélevant par l'Incarnation à la dignité incomparable de sa vraie Mère. Dans la troisième messe, témoignez votre reconnaissance à Marie de vous avoir fait naître en Jésus-Christ, et par là d'être véritablement votre mère pour le temps et pour l'éternité. Lorsque vous eûtes le bonheur de devenir son enfant, vous n'étiez pas capable de lui témoigner vos sentiments de gratitude; aujourd'hui que vous connaissez quelque chose de ses miséricordes à votre égard, acquittez-vous envers elle, autant que vous le pourrez , et invitez les saints Anges à s'unir à vous pour vous aider à lui témoigner votre reconnaissance.
 
2° Cette divine mère a voulu vous avoir pour enfant, afin que vous lui donniez la joie de voir Jésus-Christ grandir, se fortifier et se développer dans votre âme. Elle a nourri et fait croître le corps du Sauveur par les soins qu'elle a pris de son enfance; et elle veut développer sa vie en vous jusqu'à ce que vous, arriviez à la perfection de cette vie à laquelle Dieu le père vous appelle.
 
La vie de Jésus croît et augmente dans les chrétiens lorsque ce divin Sauveur ne trouvant point en eux de résistance, il fait paraître ses vertus divines et sa sainteté dans leurs rouvres.
 
Quelle douce et vive satisfaction ne procureriez-vous pas à Marie si, à l'occasion de cette solennité, vous triomphiez de ces défauts dans lesquels vous retombez si  souvent, et qui, empêchant Jésus-Christ d'agir en vous, le tiennent comme dans un état habituel d'impuissance et de faiblesse! Conjurez donc Marie d'ôter de ce coeur toutes les affections qui ne seraient pas pour Jésus. Priez-le avec ferveur de vous aider à les arracher, et d'en faire comme un petit faisceau de myrrhe pour l'offrir à l'Enfant Jésus dans sa crèche.
 
Oseriez-vous aller à lui les mains vides, tandis que les bergers et les mages s'empressent de lui porter chacun leurs présents ? Tels sont ceux que Jésus et Marie attendent de votre amour; votre coeur pourrait-il les lui refuser?
 
Prenez donc la résolution de réprimer en vous les mouvements de votre impatience naturelle, pour laisser à Jésus la facilité de faire paraître sa patience en vous; d'étouffer les saillies de votre amour-propre, pour qu'il puisse montrer en vous son humilité et sa douceur; de surmonter vos antipathies ou vos affections trop sensibles, afin de lui donner lieu de manifester pour vous sa divine charité; enfin d'attaquer de front tous vos défauts, pour qu'il fasse éclater en vous et par vous toutes ses aimables vertus, et qu'ainsi il grandisse et se développe dans votre âme.
 
  Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du 21 décembre
 


 





















Sainte Faustine le 21 décembre 1935
 
572. 21.XII.1935. Mon confesseur vient de me demander de venir voir une maison pour savoir si c’est celle que j’ai vue dans ma vision. Quand je suis allée avec lui voir cette maison (ou plutôt ces ruines), au premier coup d’œil, je reconnus celles que j’avais vues dans ma vision. A l’instant où j’ai touché les planches qui étaient clouées à la place  des portes, une force pénétra mon âme tel un éclair me donnant une pleine assurance. Je m’éloignais vite de ce lieu, l’âme remplie de joie, mais il me semblais qu’une force me clouait sur place.  Je me réjouis infiniment de trouver une entière concordance avec ce que j’ai vu en vision.
 
Quand le confesseur me parla de l’arrangement des cellules et d’autres choses, j’ai reconnu tout ce que me disait Jésus ; je me réjouis profondément que dieu agisse par lui Mais je ne m’étonne guerre, car c’est dans un cœur pur et humble que Dieu, qui est la lumière même, habite.. Et toutes lrs souffrances et les contrariétés servent à monter la sainteté des âmes. A mon retour à la maison, je suis entrée tout de suite dans notre chapelle pour me reposer un instant. Tout à coup j’ai entendu dans l’âme ces paroles ; « N’aie peur de rien. Je suis avec toi. Je prends cette affaire en main et J’en disposerai selon Ma Miséricorde. Rien ne peut s’opposes à Ma volonté. »
 
"Petit Journal" de Ste Faustine
 
































21 décembre : Saint Pierre Canisius
 
Prêtre et Docteur de l'Église
 
Pierre Kanijs naquit en 1521 en Hollande.
Après des études à Cologne, il embrassa la vie religieuse, entra dans la compagnie de Jésus où il fut ordonné prêtre en 1546.
Théologien et prédicateur jésuite, il est l'auteur de nombreux ouvrages dont le "Catéchisme", son oeuvre la plus connue.Il mourut en 1597 à Fribourg et fut canonisé en 1925.
Son prénom vient du latin  qui signifie pierre, ou roc.
 
Biographie de Saint Pierre Canisius. Ecrits de Saint Pierre Canisius.
 
La Miséricorde chez Saint Pierre Canisius. Prière de Saint Pierre Canisius.
 
Liturgie traditionnelle pour la fête de St Pierre Canisius.
 
La vie du Révérend Père Pierre Canisius.
 
Lettre de St Ignace de Loyola à St Pierre Caninsius.
 
Catéchèse du pape Benoît XVI à propos de St Pierre Canisius.
 
Visite du site des Jésuites de Saint Ignace à Paris rue de Sèvres.
 





























21 décembre : Saint Michée
 
Prophète de l'Ancien Testament
 
Livre de Michée Chapitre 7
 
13 Le pays deviendra un désert, à cause de ses habitants: c'est là le fruit de leurs actions.
14 Pais ton peuple avec ta houlette, le troupeau de ton héritage, qui habite solitaire dans la forêt, au milieu du Carmel; qu'elles paissent en Basan et en Galaad, comme aux jours anciens!
15 Comme au jour où tu sortis du pays d'Egypte, je lui ferai voir des prodiges.
16 Les nations le verront, et seront confuses de toute leur puissance; elles mettront la main sur la bouche; leurs oreilles seront assourdies.
17 Elles lécheront la poussière comme le serpent; comme les reptiles de la terre, elles sortiront avec effroi de leurs retraites; elles viendront en tremblant vers Yahweh, notre Dieu, et elles vous craindront.
18 Quel Dieu est semblable à vous, qui ôtez l'Iniquité, et qui pardonnez la transgression au reste de votre héritage? Il ne fait pas à toujours prévaloir sa colère, car il prend plaisir, lui, à faire grâce.
19 Il aura encore pitié de nous, il foulera encore aux pieds nos iniquités! Vous jetterez au fond de la mer tous leurs péchés;
20 vous ferez voir à Jacob votre fidélité, à Abraham la Miséricorde, que vous avez jurée à nos pères, dès les jours anciens.
(...) Lire
 
Biographie de Saint Michée. Livre de Michée dans l'Ancien Testament.
 
Chapitre 6 du Livre de Michée.
 























Prière et Antienne "O" pour le 21 décembre
 
Ô Jésus très Miséricordieux, Fils bien-aimé du Père qui nous avez tant aimés et qui êtes venu dans le monde pour nous sauver, en ces jours où nous préparons la célébration de votre naissance dans l’humilité de la crèche, écoutez nos humbles prières et ouvrez-nous largement le trésor de vos grâces:
 
Nous vous supplions pour notre monde malade : les égarements de l’orgueil et du désir de domination, de la jouissance égoïste et du matérialisme compromettent dangereusement son équilibre et son avenir… Roi d’humilité et de paix, touchez les coeurs de ceux qui ne vous connaissent pas, et inspirez à ceux qui nous gouvernent les mesures sages au service du bien commun et du respect véritable de l’homme créé à votre image!
 
Nous vous prions pour tous ceux qui souffrent et qui sont affligés : les malades – du corps et de l’âme – , les personnes isolées ou abandonnées, les âmes aux prises avec le découragement ou tentés de désespoir… Roi de douceur et de guérison, daignez les visiter vous-même et les consoler, et suscitez des âmes de compassion qui leur viendront en aide!
 
Nous vous présentons nos familles et nos communautés, nos amis et nos bienfaiteurs : voyez nos besoins (ici on peut les énumérer), soyez touchés par nos nécessités… Roi de grâce et de bénédiction, renouvelez en nos âmes les prodiges de votre Incarnation et venez nous remplir de vos propres vertus pour que nous correspondions toujours davantage à votre sainte volonté!
 
Ô Très Sainte Vierge Marie et vous aussi, glorieux Saint Joseph, assistez-nous en ces jours et obtenez-nous, avec les grâces que nous demandons avec ferveur, d’accueillir dignement l’Enfant-Dieu avec des dispositions de coeur qui lui soient agréables. Ainsi soit-il!
 
O Oriens, splendor lucis æternæ, et sol iustitiæ : veni, et illumina sedentes in tenebris et umbra mortis.
 
O Orient, splendeur de la Lumière éternelle, Soleil de justice, venez, illuminez ceux qui sont assis dans les ténèbres et la nuit de la mort.
 
Source  : Le Blog du Mesnil
 





















Méditation sur la vie intérieure de la Très Sainte Vierge Marie avec M. Olier : 21 décembre
 

CHAPITRE VII. NATIVITÉ DE JÉSUS-CHRIST; MARIE EST LA MÈRE SPIRITUELLE DE TOUS LES CHRÉTIENS
 
1° De lui témoigner votre reconnaissance du bonheur que vous avez de lui appartenir en qualité d'enfant. Les trois messes qu'on célèbre le jour de Noël ont pour objet d'honorer les Trois naissances de Notre-Seigneur : sa naissance du sein. de son. Père éternel, sa naissance de Marie à Bethléem, sa naissance spirituelle dans nos âmes..
 
Pendant la première messe, adorez le Fils de Dieu: naissant du sein du Père, et adorez le Père éternel comme votre vrai Père, et la source première de tous les biens que vous avez reçus et que vous recevrez jamais. Dans la deuxième, adorez Notre-Seigneur naissant de sa Mère, selon son humanité, se faisant par là votre frère, et vous mettant en part de tous ses biens, spécialement du privilége magnifique de donner vous-même à Dieu, ainsi qu'il vous l'a appris dans l'Évangile, le doux nom de père.
 
Remerciez-le, enfin , de tous les biens sans nombre qu'il a faits à la très-sainte Vierge, en lélevant par l'Incarnation à la dignité incomparable de sa vraie Mère. Dans la troisième messe, témoignez votre reconnaissance à Marie de vous avoir fait naître en Jésus-Christ, et par là d'être véritablement votre mère pour le temps et pour l'éternité. Lorsque vous eûtes le bonheur de devenir son enfant, vous n'étiez pas capable de lui témoigner vos sentiments de gratitude; aujourd'hui que vous connaissez quelque chose de ses miséricordes à votre égard, acquittez-vous envers elle, autant que vous le pourrez , et invitez les saints Anges à s'unir à vous pour vous aider à lui témoigner votre reconnaissance.
 
2° Cette divine mère a voulu vous avoir pour enfant, afin que vous lui donniez la joie de voir Jésus-Christ grandir, se fortifier et se développer dans votre âme. Elle a nourri et fait croître le corps du Sauveur par les soins qu'elle a pris de son enfance; et elle veut développer sa vie en vous jusqu'à ce que vous, arriviez à la perfection de cette vie à laquelle Dieu le père vous appelle.
 
La vie de Jésus croît et augmente dans les chrétiens lorsque ce divin Sauveur ne trouvant point en eux de résistance, il fait paraître ses vertus divines et sa sainteté dans leurs rouvres.
 
Quelle douce et vive satisfaction ne procureriez-vous pas à Marie si, à l'occasion de cette solennité, vous triomphiez de ces défauts dans lesquels vous retombez si  souvent, et qui, empêchant Jésus-Christ d'agir en vous, le tiennent comme dans un état habituel d'impuissance et de faiblesse! Conjurez donc Marie d'ôter de ce coeur toutes les affections qui ne seraient pas pour Jésus. Priez-le avec ferveur de vous aider à les arracher, et d'en faire comme un petit faisceau de myrrhe pour l'offrir à l'Enfant Jésus dans sa crèche.
 
Oseriez-vous aller à lui les mains vides, tandis que les bergers et les mages s'empressent de lui porter chacun leurs présents ? Tels sont ceux que Jésus et Marie attendent de votre amour; votre coeur pourrait-il les lui refuser?
 
Prenez donc la résolution de réprimer en vous les mouvements de votre impatience naturelle, pour laisser à Jésus la facilité de faire paraître sa patience en vous; d'étouffer les saillies de votre amour-propre, pour qu'il puisse montrer en vous son humilité et sa douceur; de surmonter vos antipathies ou vos affections trop sensibles, afin de lui donner lieu de manifester pour vous sa divine charité; enfin d'attaquer de front tous vos défauts, pour qu'il fasse éclater en vous et par vous toutes ses aimables vertus, et qu'ainsi il grandisse et se développe dans votre âme.
 
  Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du 21 décembre
 







































- L’avènement du Seigneur par Saint Ælred de Rievaulx :
 
Voici arrivé pour nous, frères très chers, le temps où nous devons « chanter amour et jugement pour le Seigneur » (Ps 100, 1). C’est l’Avent du Seigneur, l’avènement du Maître de tout qui vient et qui va venir (Ap 1, 8). Mais comment et où va-t-il venir ; comment et où vient-il ? N’a-t-il pas dit : « Je remplis le ciel et la terre ? » (Jr 23, 24)
 
Comment vient-il donc au ciel et sur terre celui qui emplit ciel et terre ? Écoute l’Évangile : « Il était dans le monde et le monde a été fait par lui et le monde ne l’a pas connu » (Jn 1, 10). Il était donc présent et absent à la fois : présent, car il était dans le monde ; absent car le monde ne l’a pas connu… Comment n’aurait-il pas été loin, celui qui n’était pas reconnu, en qui l’on ne croyait pas, qui n’était pas craint, que l’on n’aimait pas ?…
 
Il vient donc pour qu’on le connaisse, celui qui n’était pas reconnu ; pour qu’on le croie, celui en qui l’on ne croyait pas ; pour qu’on le craigne, celui qui n’était pas craint ; pour qu’on l’aime, celui qui n’était pas aimé. Celui qui était présent par sa nature vient dans sa Miséricorde…
 
Pensez un peu à Dieu et voyez ce que cela représente pour lui de déposer une si grande puissance, comment il humilie un si grand pouvoir, comment il affaiblit une si grande force, comment il rend déraisonnable une si grande sagesse. Était-ce un devoir de justice envers l’homme ? Certainement pas !…
 
Vraiment, Seigneur, ce n’est pas ma justice, mais ta Miséricorde, qui t’a conduit ; ce n’est pas ton indigence, mais mon besoin. Tu as dit en effet : « La Miséricorde est bâtie dans les cieux » (Ps 88, 3). C’est bien cela, parce que la misère abondait sur la terre. Voilà pourquoi « je chanterai pour toi, Seigneur, la Miséricorde » que tu as manifestée lors de ta venue…
 
Quand il s’est montré humble dans son humanité, puissant en ses miracles, fort contre la tyrannie des démons, doux dans l’accueil des pécheurs, tout cela provient de sa Miséricorde, tout cela vient de ses entrailles de bonté. Voilà pourquoi, « je chanterai, Seigneur, la Miséricorde » que tu as manifestée lors de ta première venue. Et à juste titre, car « la terre est remplie de la Miséricorde du Seigneur » (Ps 118, 64).
 
Source : Ælred de Rievaulx, Sermon pour l'Avent, coll. de Durham, Bouchet, Lectionnaire, p. 32, in Pain de Cîteaux, n°23, p. 10.
 
Source : Christus.fr
 























Prière et Antienne "O" pour le 20 décembre
 
Ô Jésus très Miséricordieux, Fils bien-aimé du Père qui nous avez tant aimés et qui êtes venu dans le monde pour nous sauver, en ces jours où nous préparons la célébration de votre naissance dans l’humilité de la crèche, écoutez nos humbles prières et ouvrez-nous largement le trésor de vos grâces:
 
Nous vous supplions pour notre monde malade : les égarements de l’orgueil et du désir de domination, de la jouissance égoïste et du matérialisme compromettent dangereusement son équilibre et son avenir… Roi d’humilité et de paix, touchez les coeurs de ceux qui ne vous connaissent pas, et inspirez à ceux qui nous gouvernent les mesures sages au service du bien commun et du respect véritable de l’homme créé à votre image!
 
Nous vous prions pour tous ceux qui souffrent et qui sont affligés : les malades – du corps et de l’âme – , les personnes isolées ou abandonnées, les âmes aux prises avec le découragement ou tentés de désespoir… Roi de douceur et de guérison, daignez les visiter vous-même et les consoler, et suscitez des âmes de compassion qui leur viendront en aide!
 
Nous vous présentons nos familles et nos communautés, nos amis et nos bienfaiteurs : voyez nos besoins (ici on peut les énumérer), soyez touchés par nos nécessités… Roi de grâce et de bénédiction, renouvelez en nos âmes les prodiges de votre Incarnation et venez nous remplir de vos propres vertus pour que nous correspondions toujours davantage à votre sainte volonté!
 
Ô Très Sainte Vierge Marie et vous aussi, glorieux Saint Joseph, assistez-nous en ces jours et obtenez-nous, avec les grâces que nous demandons avec ferveur, d’accueillir dignement l’Enfant-Dieu avec des dispositions de coeur qui lui soient agréables. Ainsi soit-il!
 
O Clavis David, et sceptrum domus Israël, qui aperis, et nemo claudit, claudis, et nemo aperit : veni, et educ vinctum de domo carceris, sedentem in tenebris, et umbra mortis.
 
Ô Clé de David, ô Sceptre d’Israël, tu ouvres et nul ne fermera, tu fermes et nul n’ouvrira : Viens, Seigneur, et arrache les captifs établis dans les ténèbres et la nuit de la mort.
 
Source  : Le Blog du Mesnil
 





















Méditation sur la vie intérieure de la Très Sainte Vierge Marie avec M. Olier : 20 décembre
 

CHAPITRE VII. NATIVITÉ DE JÉSUS-CHRIST; MARIE EST LA MÈRE SPIRITUELLE DE TOUS LES CHRÉTIENS
 
Le malheur de votre naissance excita d'abord toute la compassion de Marie; les entrailles de cette vraie mère de votre âme s'émurent sur vôtre lamentable sort. Dans cet état, en effet, vous étiez bien plus à plaindre que ce pauvre infortuné de l'Évangile qui était tout à la fois aveugle, sourd et muet.
 
Votre âme était aveugle aux beautés et aux vérités de Dieu, sourde à toutes ses invitations, muette à sa louange, et elle serait restée éternellement dans cet état déplorable si Dieu, par sa grande Miséricorde, ne vous eût donné une nouvelle naissance, en répandant sa divine vie dans la partie supérieure de votre âme.
 
Cette vie du Fils de Dieu, cette vie du Verbe, qui est la lumière éternelle du Père, éclaira les yeux de votre âme comme un flambeau ardent communique sa propre lumière à un flambeau éteint et le rend lumineux, Le Verbe, qui est la parole incréée et toute-puissante du Père, frappa efficacement (oreille de votre coeur, et lui rendit l'ouïe, et enfin, prenant possession de votre âme, il commença à louer Dieu par elle et à publier ses grandeurs, versant en vous les vertus divines de Foi, d'Espérance et de Charité.
 
Marie n'en demeura pas là. Vous voyez dans l'Évangile, qu'après qu'elle eut mis au monde son premier-né, elle l'enveloppa de langes, elle le fit reposer dans la crèche, elle le nourrit de son lait, et lui procura tous les autres soulagements que réclamait l'état de faiblesse dans lequel il avait voulu naître.
 
C'est une image de ce que celte tendre mère a fait pour développer et faire croître en vous la vie nouvelle et. divine que vous aviez reçue par votre régénération.
 
Ces langes, qu'elle avait si soigneusement préparés et avec lesquels elle enveloppa le petit corps de l'Enfant Jésus, sont la figure de ce qu'elle a fait pour préserver votre enfance de la contagion, du siècle pervers où vous deviez vivre.
 
La crèche où elle reposa l'Enfant Jésus est l'image de la sainte Église où, par la vigilance de Marie, et toujours sous ses yeux, vous deviez trouver un lieu d'assurance et de repos.
 
Elle vous a nourri elle-même de son lait maternel, c'est-à-dire de la lumière et de l'amour divin, qui sont l'aliment des enfants de Dieu, et dont elle était remplie pour vous les communiquer selon, vos besoins dans les diverses rencontres de la vie.
 
Elle a fait de ses mains la tunique dont elle couvrit le corps de. l'Enfant Jésus, figure de son corps mystique, ou de son Église; ainsi elle nous revêt, chacun en particulier, des mérites de son Fils et des siens propres dans les divers états où la Providence nous place, se montrant à l'égard de tous la véritable mère des vivants.
 
Puisque vous tenez de ses mains tout ce que vous avez reçu de grâces, pour entretenir et augmenter en vous la vie de Jésus-Christ, voyez quelle ne doit pas être votre reconnaissance envers une mère si bonne et si généreuse, et quel amour, quel dévouement vous lui devez en retour ! Pour essayer donc de lui rendre quelque chose des hommages sans nombre dont vous lui êtes redevable, proposez-vous dans cette solennité.
 
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du 20 décembre
 






































Sainte Faustine se réjouit auprès de l'Enfant Jésus
 
826. 18. XII. 1936. Aujourd’hui j’ai ressenti quelque peine, car il y a une semaine que personne n’est venu me voir. Comme je m’en plaignais au Seigneur, Il me répondit : « Est-ce que cela ne te suffit pas que Je te visite chaque jour ? » J’ai demandé pardon au Seigneur et ma peine a disparu. Ô mon Dieu, ma force, Vous me suffisez !
 
827. Le soir, j’ai perçu qu’une âme avait besoin de ma prière. Je fis une ardente prière, mais je sentais que c’était trop peu, donc je suis restée plus longtemps en prière. Le lendemain, j’appris qu’à ce moment-là justement, commença l’agonie d’une personne qui dura jusqu'au matin.
Je reconnus par quelles dures luttes elle était passée ! D’une façon étrange, le Seigneur Jésus me fait connaître qu’une âme agonisante a besoin de ma prière. Je sens cet esprit qui me demande la prière vivement et distinctement. Je ne savais pas qu’il y avait une telle union entre les âmes. Et souvent aussi mon Ange Gardien me parle.
 
828. Le petit Enfant-Jésus pendant la Sainte Messe fait la joie de mon âme. Souvent, la distance n’existe pas, je vois un prêtre qui Le fait venir. J’attends Noël avec grande impatience, je partage cette attente avec la Très Sainte Vierge.
 
829. Ô Lumière éternelle, qui venez sur cette terre, illuminez mon esprit et fortifiez ma volonté pour que je ne succombe pas dans les moments de dure épreuve ! Que la lumière disperse toutes les ombres du doute ! Que Votre Toute-Puissance agisse par moi ! J’ai confiance en Vous, ô Lumière qui n’avez pas été créée ! Ô Enfant-Jésus, Vous m’êtes un modèle, pour accomplir la volonté de Votre Père ! Vous qui avez dit : « Je viens pour accomplir fidèlement Votre Volonté, » faites que moi aussi je sache accomplir la volonté divine en toutes choses. Ô Divin Enfant, donnez-moi cette grâce ! Lire
 
"Petit Journal" de Ste Faustine
 

























Prière et Antienne "O" pour le 18 décembre
 
Ô Jésus très Miséricordieux, Fils bien-aimé du Père qui nous avez tant aimés et qui êtes venu dans le monde pour nous sauver, en ces jours où nous préparons la célébration de votre naissance dans l’humilité de la crèche, écoutez nos humbles prières et ouvrez-nous largement le trésor de vos grâces:
 
Nous vous supplions pour notre monde malade : les égarements de l’orgueil et du désir de domination, de la jouissance égoïste et du matérialisme compromettent dangereusement son équilibre et son avenir… Roi d’humilité et de paix, touchez les coeurs de ceux qui ne vous connaissent pas, et inspirez à ceux qui nous gouvernent les mesures sages au service du bien commun et du respect véritable de l’homme créé à votre image!
 
Nous vous prions pour tous ceux qui souffrent et qui sont affligés : les malades – du corps et de l’âme – , les personnes isolées ou abandonnées, les âmes aux prises avec le découragement ou tentés de désespoir… Roi de douceur et de guérison, daignez les visiter vous-même et les consoler, et suscitez des âmes de compassion qui leur viendront en aide!
 
Nous vous présentons nos familles et nos communautés, nos amis et nos bienfaiteurs : voyez nos besoins (ici on peut les énumérer), soyez touchés par nos nécessités… Roi de grâce et de bénédiction, renouvelez en nos âmes les prodiges de votre Incarnation et venez nous remplir de vos propres vertus pour que nous correspondions toujours davantage à votre sainte volonté!
 
Ô Très Sainte Vierge Marie et vous aussi, glorieux Saint Joseph, assistez-nous en ces jours et obtenez-nous, avec les grâces que nous demandons avec ferveur, d’accueillir dignement l’Enfant-Dieu avec des dispositions de coeur qui lui soient agréables. Ainsi soit-il!
 
O Adonai, et Dux domus Israel, qui Moysi in igne flammæ rubi apparuisti, et ei in Sina legem dedisti : veni ad redimendum nos in bracchio extento.
 
O Adonaï, guide du peuple d’Israël, qui êtes apparu à Moïse dans le feu du buisson ardent, et lui avez donné vos commandements sur le mont Sinaï, armez votre bras, et venez nous sauver.
 
Source  : Le Blog du Mesnil
 





















Méditation sur la vie intérieure de la Très Sainte Vierge Marie avec M. Olier : 18 décembre
 

CHAPITRE VII. NATIVITÉ DE JÉSUS-CHRIST; MARIE EST LA MÈRE SPIRITUELLE DE TOUS LES CHRÉTIENS
 
Que si Marie est l'instrument dont Dieu veut se servir pour former en nous Jésus-Christ, quelle reconnaissance ne devons-nous pas à cette divine Mère pour une si inestimable faveur, qui, au rapport de Jésus-Christ même, nous élève à une dignité supérieure, dans un sens, à celle, de Mère de Dieu selon la chair! Plus heureux encore, répondit-il, ceux qui reçoivent la parole de Dieu et la,gardent dans leur coeur.
 
Réponse bien édifiante et bien instructive pour l'Église, puisqu'elle montre que Jésus-Christ préfère à l'honneur si privilégié d'avoir, conçu et porté son divin corps la condition de quelque âme que ce soit, qui, l'ayant conçu et fait naître spirituellement en elle, agira par sa grâce et par la vertu de son Esprit; car si l'on prend les choses précisément dans la pensée de cette bonne femme de l'Évangile, qui ne voyait rien dans Marie au delà de ce qu'elle en disait, savoir : d'avoir engendré de sa propre substance le corps du Sauveur, et de l'avoir nourri de son lait, il est assuré que le bonheur du chrétien qui conçoit Jésus-Christ dans son coeur, et qui conforme sa vie à la sienne; est tout autrement considérable.
 
D'abord, il faut mettre pour fondement que le Saint-Esprit, principe de la formation du corps de Jésus-Christ dans les entrailles de sa Mère, est le même qui vient former spirituellement Jésus-Christ en nous, et que la manière dont il l'y forme est pareillement la même. Ce divin Esprit vient dans nos coeurs par le moyen de la parole que nous porte le prêtre, envoyé vers nous comme l'ange Gabriel le fut à Marie dans le mystère de l'Incarnation.
 
Par sa virginité elle plut à Dieu, et elle conçut par la soumission de son esprit et le consentement de sa volonté: de même en est-il du fidèle. Si son coeur est pur de toute affection déréglée, si son esprit est vierge de toute erreur (car tous les chrétiens sont vierges en croyant), il plait lui-même à Dieu, et il conçoit spirituellement Jésus-Christ par sa soumission et son consentement à la sainte parole qui lui est annoncée.
 
Voyez avec quel immense amour, avec quel soin attentif et vigilant Jésus-Christ exprime aux enfants de son Église, figurés par la femme de l'Évangile, l'avantage infini et la grâce ineffable qu'ils possèdent d'être membres de sa personne sacrée, et d'être nourris. de sa divine substance.
 
Voyez par conséquent la reconnaissance que nous devons à Marie notre vraie Mère en cette conceptions S'il y avait un moyen de donner aux fidèles quelque idée de leur bonheur, c'était de leur parler de la grandeur auguste de cette divine Vierge qui a engendré un Dieu, qui l'a nourri, qui a été une seule chose avec lui, qui a porté en soi son paradis, sa béatitude, son Dieu.
 
Admirable invention de l'esprit de Jésus-Christ, d'exciter tellement le coeur de cette femme, de lui inspirer tant de religion et d'amour envers sa sainte Mère, qu'elle s'écrie : Bienheureux le sein qui vous a porté, bienheureuses les mamelles qui vous ont allaité; et de se servir de cette occasion pour parler lui-même du bonheur de son Église, et des avantages de ses enfants!
 
Quelle n'est pas la divine présence d'esprit de Jésus-Christ, de saisir cette circonstance pour exciter les chrétiens â s'estimer heureux de leur vocation, et pour les presser si puissamment d'être fidèles à la grâce inappréciable que Dieu leur a faite en leur donnant son Verbe, puisque dans ce présent il leur donne tout ce qu'il a!
 
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du 18 décembre
 


































15 décembre : Bienheureux Charles Steeb
 
Prêtre
 
Il naquit à Tübingen en Allemagne le 18 décembre 1773 dans une famille profondément luthérienne.
 
Venu à Vérone en Italie afin de poursuivre ses études universitaires, il se
convertit malgré l'opposition de sa famille, ce qui, pour lui, fut un grand sacrifice.
 
Devenu catholique, il s'orienta vers le sacerdoce et consacra son ministère à la direction spirituelle des fidèles, confesseur patient et plein de sagesse.
 
Son immense charité pour les pauvres lui fit rencontrer un prêtre plein de dévouement, le P. Leonardi.
 
Et, pour eux, il fonda avec lui et la sœur Luigia Poloni, l'Institut des Soeurs de la Miséricorde.
 
Il mourut à Verone le 15 décembre 1856 à l'âge de 82 ans.
 
Biographie du Bienheureux Charles Steeb. Prière au Bienheureux Charles Steeb.
 
Homélie du Bx Paul VI pour la béatification de Charles Steeb le 6 juillet 1975
 






































15 décembre : Sainte Ninon (Nina) de Georgie
 
Sainte Nina naquit au 3e siècle en Cappadoce. Jeune chrétienne, elle fut  emmenée en captivité en Géorgie (Russie) vers 337, et là-bas elle commença la conversion du pays.
 
Devenue esclave à la cour royale de Mzkhéta, non loin de Tbilissi, elle garda toute sa foi auprès du roi Mirian. Plus que sa grande beauté, c'est son inlassable charité qui la fit aimer et respecter.
 
Ayant obtenu par ses prières la guérison d'un enfant, elle fut appelée auprès de la reine Nana qui se mourait. Elle lui rendit la santé. Comme le roi voulut la récompenser, elle lui préféra sa conversion. Le roi en laissa d'abord le soin à sa femme. Puis quelques temps après, il demanda à l'archevêque de Constantinople de lui envoyer un évêque pour évangéliser le royaume.
 
Sainte Nino se retira dans la région de Bobdé où, dès le 4ème siècle, y fut construite une cathédrale.
 
A Mzekhéta un petit oratoire rappelle aujourd'hui encore ce baptême de la Géorgie.
 
Prière de Sainte Nino : " O Seigneur, envoie Ta Miséricorde sur cette nation...que toutes les nations Te glorifient, Toi seul, le Dieu Unique et Véritable, par Ton Fils Jésus-Christ."
Source : orthodoxologie.blogspot.fr
 
Biographie de Sainte Ninon (Nina). Sa vie avec une prière.
 
La croix de vigne de sainte Ninon. Prière à Sainte Ninon.
 





















Méditation sur la vie intérieure de la Très Sainte Vierge Marie avec M. Olier : 15 décembre
 
CHAPITRE VII. NATIVITÉ DE JÉSUS-CHRIST; MARIE EST LA MÈRE SPIRITUELLE DE TOUS LES CHRÉTIENS
 
Mais Dieu n'avait rendu Marie la Mère de son Fils par l'Incarnation, que pour produire encore par elle et avec elle tous les membres de Jésus-Christ.
 
L'ayant tout embaumée de cette sainte fécondité originaire, il réside toujours en Marie : il la fait Mère de toutes les âmes saintes, de toutes les sociétés et de toutes les congrégations qui se forment dans son Église; toutes vénèrent et aiment en elle ce titre de Mère.
 
En mettant son Fils au monde, Marie n'a donc rien perdu de la vie divine qu'elle contenait auparavant; Jésus-Christ n'est pas moins vivant en elle par son esprit qu'il ne l'avait été avant sa naissance.
 
Sans doute, l'honneur d'avoir formé de sa substance, d'avoir porté dans ses entrailles le corps de Jésus-Christ, de l'avoir nourri de son lait, est dans Marie une grandeur auguste, digne de toute vénération.
 
D'où vient que l'Église, considérant cette divine Vierge en sa qualité de Mère du Fils de Dieu, ne peut s'empêcher de s'écrier à haute voix, dans la personne de cette femme de l'Évangile, dont parle saint Luc, qu'heureux est le sein qui porta le Fils de Dieu, et que bienheureuses sont les mamelles qui lallaitèrent.
 
Toutefois le corps de Jésus-Christ, habitant et renfermé dans les entrailles de sa mère, ne lui communiquait pas par lui-même la vie divine, comme ce corps adorable n'en fait non plus aucune communication aux espèces sacramentelles ou aux ciboires dans lesquels il est renfermé.
 
C'est pourquoi entendant cette pieuse femme faire tant d'estime de Marie, pour cela seulement que cette divine Vierge l'avait engendré et nourri, Jésus-Christ, qui sait le prix infini de sa vie divine, et ce que vaut l'âme de sa sainte Mère, toute transformée en lui par la plénitude de cette vie qu'elle possède, répond que la béatitude de Marie est bien autre pour la possession intime de la vie divine au fond, de son âme, dont elle éprouve les effets, et expérimente les opérations, que pour avoir porté son corps et l'avoir allaité; bien plus heureux, reprend-il, ceux qui écoutent la parole de Dieu et la gardent dans leur coeur.
 
Or si Dieu a ainsi établi sa résidence en Marie, et s'est comme revêtu d'elle pour produire sous cet extérieur les effets de sa paternité par la génération de cent millions d'enfants adoptifs; s'il veut faire voir en elle sa Miséricorde, sa charité, sa compassion pour nous; s'il nous montre ainsi par elle ses entrailles de Père, c'est à cause des ardents et insatiables désirs qu'elle a témoignés de le faire connaître et aimer, et de lui donner des adorateurs.
 
D'après l'interprétation de l'Église, Marie exprime elle-même dans le livre de l'Ecclésiastique les effets de sa charité maternelle à notre égard; elle nous apprend que tous les soins dé sa vie sur la terre, tous les saints empressements de son âme n'ont eu pour objet que d'établir, dans l'esprit et dans les coeurs des hommes, la connaissance et l'amour de Dieu, c'est-à-dire la vie divine.
 
J'ai cherché et désiré le repos de Dieu par l'établissement de son règne dans tous les hommes, dit-elle : in omnibus requiem quoesivi; pareillement j'ai désiré pour les hommes le bonheur et la paix dans la possession de Dieu; j'ai cherché enfin pour moi-même la paix et le repos, et n'ai pu les trouver que dans l'héritage et la possession de Jésus-Christ et de tous sels membres : et in hoereditate Domini morabor. Ce zèle si fervent pour le salut
 
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du 15 décembre
 










































14 décembre : St Nicaise et ses compagnons dont sa soeur Eutropie
 
Archevêque et Martyrs
 
Saint Nicaise, archevêque de Reims, fut un homme de paix, de justice et de charité.
 
Longtemps la cité de Reims fut docile à sa parole. Mais peu à peu le pasteur affligé vit son troupeau glisser dans la corruption et le vice. Les crimes s'y multipliaient de jour en jour, et la voix de Nicaise, qui flagellait publiquement les abus, n'était plus écoutée. Dieu résolut alors d'envoyer à la cité coupable un châtiment exemplaire. Il appela sur elle le glaive des Vandales. Avant de frapper, le Seigneur, usant de Miséricorde, députa du Ciel un Ange pour annoncer au saint évêque le fléau qui allait affliger la ville ingrate.
 
Nicaise assembla son peuple, et, les larmes dans la voix: "Pleurez,  gémissez sous la cendre, troupeau infortuné, Dieu a compté le nombre de vos iniquités; si vous ne faites pénitence, d'effroyables châtiments vont s'appesantir sur vous." Mais ces salutaires avertissements furent inutiles. L'apparition des Vandales se chargea de justifier la prédiction du saint pontife. Nicaise attendit les barbares à genoux; l'un d'entre eux se précipita sur lui, et d'un coup de hache lui abattit la tête.
 
Sa soeur Eutropie allait être épargnée; mais, craignant des outrages pires que la mort, elle souffleta le meurtrier de son frère, et reçut un coup d'épée au travers du corps. Les barbares s'enfuirent en entendant les anges chanter dans les airs la gloire des saints martyrs.
 
Paroles de Saint Nicaise :  "La gloire d'un pasteur, ce n'est pas de se couvrir des dépouilles de ses ouailles, mais de se dépouiller soi-même pour les revêtir."
Source : je-n-oeucume-guere.blogspot
 
Vie de Saint Nicaise de Reims. Martyre de Saint Nicaise de Reims.
 
Lettre de Saint Bernard de Clairvaux à Saint Nicaise.
 
 

























14 décembre Sainte Odile d'Alsace (d'Honenbourg)
 
Vierge
 
Odile naquit vers 662 à Obernai dans le Bas-Rhin. Elle est la fille d'Etichon-Adalric1, duc d'Alsace, mort vers 689, et de son épouse Berswinde ou Behrésinde.
 
L'histoire raconte qu'Odile n'avait pas encore reçu le baptême. Un moine irlandais du nom de Erhard, alors qu'il parcourait sa contrée, eu une vision : Il devait se rendre à Baume pour baptiser cette enfant aveugle.
 
Il se rendit sur les lieux et procéda au baptême de la petite fille qui recouvra la vue aussitôt que le moine lui toucha les yeux avec l'huile sainte.
 
Elle reçut le prénom de Odile qui signifie "Fille de la lumière".
 
La nouvelle se repandit partout. Elle mourut vers 702 à Hohenbourg.
Elle est la Sainte Patronne de l'Alsace.
 

Biographie de Sainte Odile d'Honenbourg.  Vie de Sainte Odile.
 
Pèlerinage au Mont Saint Odile. Prières à la Chapelle des larmes au Mt Ste Odile.
 
Du "choix" entre Sainte Lucie et Sainte Odile. Hymne Acathiste à Sainte Odile.
 
Quelques prières à Sainte Odile. Litanies de Sainte Odile.
 
Une prière du pèlerin à Sainte Odile pour ceux qui se rendent en Alsace, sur le mont Saint Odile,
 
la liturgie traditionnelle pour sa fête. Rencontre du pape Jean Paul II avec les religieux du Mont Sainte-Odile en 1988,
 
un site sur le Sanctuaire du Mont Sainte-Odile et l'accueil spirituel au Sanctuaire
 





































14 Décembre : Saint Jean de la Croix
 
Prêtre et Docteur de l'Église.
 
Jean de Yepes naquit en Espagne en 1542. Il entra chez les Carmes à vingt et un ans. Il rencontra Thérèse d'Avila alors qu'il avait décidé de quitté le Carmel pour l'ordre des Chartreux. Celle-ci le convainquit de le réformer. C'est ainsi que naquit l'ordre des Carmes Déchaux. Jean est l'auteur de la Nuit Obscure, La montée au Carmel, le Cantique Spirituel. Il mourut en 1591, isolé et persécuté. Il a été canonisé en 1726 et déclaré Docteur de l'Église en 1926. Il est le saint Patron des théologiens, des poêtes et des mystiques.
 
Prière de Saint Jean de la Croix : «« Seigneur Dieu, mon Bien-Aimé, si tu te souviens encore de mes péchés pour ne pas accomplir ce que je te demande, fais en eux ta volonté, c'est ce que je désire le plus : exerce ta bonté et ta Miséricorde, et tu seras connu en eux. Et si ce sont mes œuvres que tu attends pour exaucer par ce moyen ma prière, donne-les-moi, toi, et fais-les-moi, et aussi les peines que tu voudrais accepter, et que cela se fasse ! Si ce ne sont pas mes œuvres que tu attends, qu'attends-tu donc, très clément Seigneur ? Pourquoi tardes-tu ? Car enfin, si ce que je te demande au nom de ton Fils doit être grâce et Miséricorde, prends mon obole puisque tu la veux et donne-moi ce bien puisque toi tu le veux aussi. Lire
Source : site-catholique.fr
 

Saint Joseph et saint Jean de la Croix. Un extrait de la nuit obcure
 
Des prières de Saint Jean de la Croix. Saint Joseph et saint Jean de la Croix.
 
Des sentences spirituelles de Saint Jean de la Croix, une visite des Carmes Déchaux
 
la catéchèse de Benoît XVI du 16 février 2011.
 
Liturgie traditionnelle pour la fête de Saint Jean de la Croix.  La lecture des Oeuvres Spirituelles
 





















Méditation sur la vie intérieure de la Très Sainte Vierge Marie avec M. Olier : 14 décembre
 
CHAPITRE VII. NATIVITÉ DE JÉSUS-CHRIST; MARIE EST LA MÈRE SPIRITUELLE DE TOUS LES CHRÉTIENS
 
Le Verbe, venant au monde, a trouvé, dans le sein de la bienheureuse Vierge, un séjour de sainteté, semblable, autant qu'il pouvait l'être par l'opération du Saint-Esprit, à celui de son Père. Là il vit dans un état de plus parfaite sainteté que dans tout autre mystère de sa vie mortelle. Tandis que sur la terre il vivra au milieu des créatures maudites à cause du péché,. au milieu des pécheurs, dont les vices lui causeront des peines intolérables; dans Marie, qui est, après Dieu, ce qu'il y a de plus saint, il est comme dans un monde de sainteté.
 
Cette demeure tient le milieu entre son séjour dans la gloire, dans la sainteté du ciel, et le séjour qu'il fera sur la terre, couverte des horreurs abominables du péché. Sa demeure au sein de Marie tempère cette immense opposition, il y vit séparé de tout usage des créatures, ou plutôt il n'use d'aucune d'elles que par Marie.
 
Par elle, il use de la lumière; par elle, il use des aliments : en un mot, tout se convertit en Marie pour Jésus: Elle lui est toutes choses : elle est sa lumière, sa force, sa nourriture, sa demeure, son temple. Là il bénit et loue la Majesté divine ; là il sanctifie sa Mère et la remercie de lui aider à servir Dieu, et de lui être un moyen de le glorifier. Aussi y demeure-t-il tout le temps qu'il peut y faire sa résidence sans en perdre un seul moment; et, pour en partir, attend-il jusqu'au dernier instant marqué par son Père.Quoique saint et la sainteté même, Jésus se trouvait chargé de nos péchés qu'il venait expier par sa pénitence et par sa mort; il était donc innocent et criminel tout ensemble : innocent en sa propre personne, criminel dans la personne du genre humain. Comme portant sur lui la figure du péché et l'image de notre chair criminelle, il devait être traité comme s'il eût été criminel et véritablement revêtu de la chair du péché.
 
C'est pourquoi la très-sainte Vierge, sa mère, aurait dû endurer à Bethléem les douleurs que souffrent les mères à la naissance de leurs enfants, ou plutôt elle devait en éprouver plus que nen ressentent toutes les mères des hommes ensemble, puisque son Fils portait sur lui les péchés de tous.
 
Mais parce qu'à Bethléem il allait naître comme innocent, ayant été conçu par l'opération du Saint-Esprit, il allait naître comme saint, selon la parole de l'Ange : il ne convenait pas qu'il fît souffrir à sa Mère aucune douleur. Le Fils de Dieu n'avait, en effet, que la ressemblance du péché, et si sa Mère eût souffert pour sa naissance, il eût paru être pécheur comme nous.
 
Pour cette raison donc, elle le met au monde sans douleur; et Dieu remet à l'heure de la mort de Jésus-Christ la peine que Marie aurait dû souffrir à sa naissance. Ainsi Bethléem est pour elle un paradis de délices, parce qu'elle y est mère de celui qui est saint essentiellement. Elle l'avait conçu la nuit du 25 mars, dans la ferveur de la prière; elle le met au monde le 25 décembre, dans un transport de la gloire de Dieu. L'ayant conçu par la pensée, comme dans l'éternité le Père éternel le conçoit, comme lui elle ne souffre point de déchet en sa pureté en l'engendrant. Elle l'avait conçu, et elle l'enfante, comme le verre conçoit et renvoie hors de lui les rayons du soleil, qui, au lieu de le rompre et de le ternir, l'éclairent, l'embellissent et le rendent semblable à cet astre.
 
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du 14 décembre
 




























13 décembre : Sainte Lucie de Syracuse
 
Vierge et Martyre
 
Née dans une famille riche, elle offrit sa vie à Jésus et fit don de tous ses biens aux pauvres à la suite d'une guérison qu'elle avait obtenue pour une femme sur le tombeau de Sainte Agathe.
 
Accusée d'être chrétienne par le gouverneur Paschasius, elle fut martyrisée à mort à Syracuse en 304 environ et son corps fut transporté d'abord à Constantinople puis ensuite à Venise.
 
Elle est la sainte Patronne des aveugles, des oculistes,et des éléctriciens. Son prénom veint du latin qui signifie la lumière.
 
Prière à Sainte Lucie : O sainte Lucie, servante et de Jésus l’amie, avec tous les bien venus tu es en paradis en sus.
 
Des apôtres par la prédication tu as en Dieu dilection, des docteurs par vraie doctrine tu as Jésus qui t’illumine, des saints évêques et confesseurs tu as les joies et les honneurs des vierges comme la marguerite en qui Jésus moult se délite.
 
Par pitié, par Miséricorde, par charité que Dieu t’accordes te requiert que pour moi prie qui puisse avoir au ciel la vie au très puissant Dieu, roi de gloire, qui a tous ceux en sa mémoire qui sainte Lucie veulent servir et veulent leur corps asservira faire son plaisant service pour effacer péché et vice.
 
Veuille ma prière recevoir et de moi telle pitié avoir que par ta grâce et la prière de sainte Lucie, ton amie chère, a qui tu as tes dons promis que ses amis soient au ciel mis, que telle vie puisse maintenir qu’avec elle au ciel venir me fasse par son doux souvenir.
 
Source : lumière de Dieu
 
Biographie de Sainte Lucie. Neuvaine à Ste Lucie.  Des antiennes pour la fête de Sainte Lucie.
 
La lecture du bréviaire de 1961. La Liturgie traditionnelle pour sa fête
 





















Méditation sur la vie intérieure de la Très Sainte Vierge Marie avec M. Olier : 13 décembre
 
CHAPITRE VI. MYSTÈRE DE LA VISITATION
 
RÉFLEXIONS PRATIQUES SUR LE CHANT DU MAGNIFICAT
 
C'est ce qui commença à paraître dans le mystère de la visitation, où Marie montra, par la sanctification de saint Jean, qu'elle serait l'instrument universel des Miséricordes divines.
 
Pour nous rappeler cette vérité consolante, l'Église ordonne donc que pendant le chant du Magnificat, après qu'on a encensé fautes, on encense tous les officiers, le choeur et le peuple.
 
Cet encensement, fait avec le même encens qu'on a offert à Dieu, n'a pas, en effet, pour objet de nous rendre à nous-mêmes quelque honneur religieux, il signifie que les mêmes mérites, présentés à Dieu par Notre-Seigneur, sont répandus sur nous par la très-sainte Vierge, à qui il en laisse la dispensation, comme le prêtre, image de Notre-Seigneur, laisse au thuriféraire, image de la très-sainte Vierge, le soin de répandre sur le peuple le parfum des encensements.
 
C'est ce que signifie cette cérémonie toutes les fois qu'on la fait sur les fidèles, aussi bien à la messe solennelle qu'à l'office du soir.
 
Le thuriféraire encense chacun selon la dignité qu'il tient dans l'Église : c'est pour exprimer que la très-sainte Vierge distribue les mérites de Notre-Seigneur à tous les particuliers selon leur état et selon les fonctions qu'ils ont à remplir, donnant à chacun, avec une bonté toute maternelle, les grâces de Jésus-Christ et les dons de son Saint-Esprit, autant qu'il en a besoin pour accomplir les desseins de Dieu sur lui dans sa vocation propre et spéciale.
 
Donc, quand vous voyez le thuriféraire s'avancer pour encenser le choeur et le peuple, réjouissez-vous en pensant à la puissance et à la bonté de Marie, établie la dispensatrice des mérites de Notre-Seigneur sur vous.
 
Purifiez alors votre coeur par un sentiment de contrition, et ouvrez-le ensuite à cette sainte Mère, pour qu'elle y répande la bonne odeur de Jésus-Christ, ses parfums et ses grâces avec abondance.
 
Surtout demandez-lui de vous faire triompher de vous-même, du monde et du démon, et de vous remplir des sentiments et des dispositions qui vous sont les plus nécessaires pour procurer la gloire de Dieu dans votre état, et assurer votre salut éternel.
 
On conclut le Magnificat par une oraison, où l'Église demande à Dieu de nous rendre participants de l'esprit et de la grâce du mystère que nous célébrons, ou du saint dont nous faisons la fête.
 
Quel que soit ce mystère ou cette fête, Marie en a reçu l'esprit et la grâce en plénitude; et comme elle est le canal dont Dieu se sert pour nous en rendre nous-mêmes participants, il faut, lorsqu'on chante cette oraison, ouvrir intérieurement nos coeurs à la sainte Vierge, afin de recevoir par elle la part que Dieu désire nous y donner.
 
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du 13 décembre
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- 12 décembre : Notre Dame de Guadalupe :
 
En 1531, une "Dame du Ciel" apparut à un pauvre Indien à Tepeyac, une colline au Nord-Ouest de la Cité de Mexico.
 
Elle se présenta comme la mère du Vrai Dieu, lui donna des instructions pour que l'évêque fit construire une église sur le lieu et laissa une image d'elle même imprimée miraculeusement sur son tilma.
 
Le tilma est un vêtement de pauvre qualité fait à base de cactus qui aurait dû se déteriorer en 20 ans.
 
Aujourd'hui, après 469 ans, il ne montre aucun signe de détérioration et défie toutes les explications scientifiques de son origine.
 
Apparemment, l'image reflète même dans ses yeux ce qui était en face d'elle en 1531.
 
Acte de consécration : ”Notre Dame de Guadalupe, je sais avec certitude que vous êtes la parfaite et perpétuelle Vierge Marie, Mère du vrai Dieu. Vous me montrez et m'offrez votre amour, votre compassion, votre aide, votre protection. Vous êtes Mère Miséricordieuse, Mère de tous ceux qui vous aiment, de ceux qui vous implorent, de ceux qui ont confiance en vous. Vous entendez mes pleurs et mes douleurs. Vous soignez et allégez mes souffrances, mes besoins, mes malheurs. Vous me demandez de ne pas être troublé ou écrasé par mes chagrins et de ne pas craindre les maladies, les vexations, les anxiétés, les douleurs. Vous êtes ma Mère et je suis sous votre protection. Vous êtes ma fontaine de vie et je me blottis dans vos bras ! (...) Lire
 
Des prières à Notre-Dame de Guadalupe.
 
Une neuvaine à Notre Dame de Guadalupe.
 
Le récit du miracle qui est survenu le 24 avril 2007 à Mexico.
 
Une prière de consécration à Notre Dame de Guadalupe
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- 12 décembre : Saint Corentin de Quimper : 
 
Evêque                                                                                                      
 
Cantique des sept saints – Kantik ar seiz sant
 
Composé par l’abbé Jacques Le Maréchal, morbihannais (1878-1945), ce cantique fut d’abord entonné sur un air traditionnel à Erdeven, où les sept saints sont honorés.
 
Refrain : Malo, Brieuc, Tugdual, Pol, Samson, Patern, Corentin.
 
1. Vous avez cherché le visage de votre Sauveur sans faire semblant,
Sans cesse vous l’avez suivi d’une foi tranquille. Pour Lui vous avez tout quitté.
 
2. Vous avez porté, sans perdre confiance, les peines des gens, de bon cœur. Vous étiez voués à l’espérance, qui nourrit la route qui mène au Père.
 
3. Vous avez vécu la Miséricorde pour chaque homme dans un monde fou. Partagez-nous l’amour qui grandit l’homme et le monde entier.
 
4. Car vous êtes encore pour vos frères sur la route de la paix comme des phares, quand tombe tout d’un coup le fardeau du malheur,
Nous vous chantons au cœur de nos peines.
 
5. Vous n’avez jamais cessé de prier fermement pour les gens du pays. Apprenez, à nous, pèlerins sur vos traces, la route de votre vrai pays.
Source : La Croix.com
 
Une biographie de Saint Corentin.
 
Prières par l'intercession de Saint Corentin.
 
Le Pardon de Saint Corentin.
 
Litanies des Saints de France.
 
Saint Corentin un des 7 Saints Fondateurs de l'Eglise de Bretagne.