Méditation avec La Fin de Monde Présent de l'Abbé Arminjon 20 août
 

NEUVIEME CONFÉRENCE : DU MYSTÈRE DE LA SOUFFRANCE DANS SES RAPPORTS AVEC LA VIE FUTURE
 
Homo natus de muliere, brevi vivens tempore, repletur multis miseriis.
L'homme né de la femme, vit peu de jours, et sa vie est remplie de misères sans nombre. (Job, XIV, 1)
 
Ainsi, la douleur, en nous brisant dans ses étreintes, nous arrache à l'amour des choses présentes ; elle est le glaive qui déchire les nuages et nous entrouvre d'autres horizons, en nous élevant à des espérances plus . 
 
Au flambeau des tribulations, toutes les fortunes et tous les biens si ardemment ambitionnés apparaissent dans leur réalité, et ne sont plus à nos yeux qu'une fumée et des nuages sans consistance.
 
La vie humaine ne se montre plus à nous que comme un point, suivant le langage de saint Paul : mais ce point est un germe fécond : fructifié par nos larmes, il se convertira en un poids incommensurable de gloire (Il Cor., IV. 17). Ah ! cessons, enfin, d'accuser le Créateur de sévérité et d'injustice.
 
Si Dieu nous éprouve et nous enlève ce qui nous est cher, s'Il fait distiller goutte à goutte sur nous la lie amère des déceptions et de tous les déchirements, ce n'est nullement, assure l'Apôtre, pour nous dépouiller, eo quod nolumus expoliari, mais afin de nous revêtir plus promptement et avec plus d'éclat de l'immortalité, comme d'un vêtement de dessus : Sed supervestiri (II Cor., V, 4).
 
Considérons un grand artiste, voulant faire une statue. Il a sous sa main un marbre grossier et informe, il s'arme de son ciseau, il est sans pitié, il frappe à grands coups, il fait voler la pierre en éclats, jusqu'à ce que l'idée qui l'inspire se reflète sur les traits de la statue, et y répande cette grâce et cette majesté qui feront l'admiration de l'univers.
 
Dieu fait de même : armant Sa main paternelle du ciseau de la mortification, Il taille dans le vif de nos affections ; Il ne se laisse émouvoir ni par nos gémissements, ni par nos cris ; Il retranche sans pitié ces liens, ces amis, cette santé, cette réputation qui étaient comme des parties vivantes de nous-mêmes.
 
Au feu de la douleur, Il absorbe les attachements, les liens secrets et invisibles nous engageant dans l'amour des choses terrestres et périssables.
 
Il les réduit en fusion ; Il élimine violemment tout ce qui reste en nous de scories, d'alliage d'humanité et d'affections sensuelles, afin que notre âme ainsi spiritualisée devienne comme une toile bien préparée, où les rayons de la divine bonté parviendront un jour à déposer leur empreinte : ut absorbeatur quod mortale est a vita (II Cor., V, 4).
 
L'homme, avant d'être soumis à cette purification, ressemble à un sable souillé et ténébreux, jeté au creuset de la douleur, il se subtilise ; il devient un cristal transparent et limpide, où la gloire substantielle de Dieu, ne rencontrant plus d'obstacle, pourra couler librement comme un fleuve sans fond et sans rives : - alors Dieu sera tout et en toutes choses.
 
De même que les images du soleil, des palais, des arbres se réfléchissent, avec leurs formes et avec toute leur netteté dans le miroir d'une eau limpide, ainsi les perfections des divins attributs, sans perdre leur immuable indivisibilité, se réfléchiront sur tous les élus. Nous serons imbibés des irradiations de la vie divine
 
Ce sera alors la fin, la consommation, l'époque où les temps auront achevé leur cours, le règne de la stabilité et du repos, règne fortuné que les créatures attendent, qu'elles appellent par leurs longs gémissements, semblables à une mère en travail, qui appelle sa délivrance, et traduit ses souffrances par des cris plaintifs, par de longs et douloureux soupirs, omnis creatura ingemiscit et parturit risque adhuc (Rom., VIII, 22).
 
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du 20 août
 
20 août - O Clemens ! O Pia ! O Dulcis Virgo Maria! Saint Bernard
 




































19 août : Saint Jean Eudes
 
Prêtre
 
Saint Jean Eudes naquit à Ri dans l'Orne en 1601.
Prenant conscience durant ses premières missions d'évangélisation de la médiocrité du clergé, il décida de fonder "la Congrégation de Jésus et Marie" dites aujourd'hui des Eudistes et se consacra à la formation des prêtres.
Il ouvrit un premier séminaire à Caen en 1643 puis à Lisieux, Coutances, Rouen. Simultanément il fonda un Institut "Notre-Dame de la Charité" destiné à la réhabilitation des prostituées qui souhaitaient changer de vie. Il fut aussi le précurseur de la dévotion aux Coeurs unis de Jésus et Marie et il en développa le culte.
Il lutta toute sa vie contre les Jansénistes. On mena contre lui plusieurs campagnes de calomnies et on essaya d'empêcher à Rome l'approbation de ses deux Congrégations. Il prit ces épreuves comme un moyen de grandir en humilité et sainteté. Il s'éteignit en 1680 à Caen.
Son Prénom vient de l'hébreu qui signifie "Dieu a été Miséricordieux" ou
"don du Seigneur".
 
Biographie de Saint Jean Eudes.
 
prier avec l'Evangile de la Vie avec Saint Jean Eudes.
 
Une prière de Saint Jean Eudes au Coeur Miséricordieux de Jésus,
 
la consultation de ses Oeuvres complètes, (descendre dans le dernier tiers de la page )
 
un ouvrage intitulé la Miséricorde dans la pensée de Saint Jean Eudes (Anthologie)
 
































19 août : Bienheureux Guerric d'Igny
 
Abbé cistercien disciple de Saint Bernard
 
Sermon pour l'Assomption de la Ste Vierge du Bx Guerric d'Igny
 
4."Nous vous parlons ainsi, mes frères, pour vous apprendre que si quelqu'un désire avoir la part excellente qui est louée en Marie, il doit savoir que cette part est la récompense de celle qui n'est point blâmée dans Marthe : et il n'est pas juste de vouloir la récompense avant de la mériter. Il faut que Jacob soit d'abord uni à Lia, avant de jouir des embrassements de Rachel (Gen. XXIX) ; et qu'il soit Jacob et en porte le nom avant d'être Israël. « On vous a établi chef ? » dit l'Écriture (Eccli. XXXII, 4) ;
 
Prenez soin de vos inférieurs, faites attention et appliquez-vous avec toute sorte de soucis, à vous réjouir à cause d'eux et à recevoir pour couronne l'ornement de la grâce. » Car le travail des oeuvres ou la sollicitude de l'administration sont les semences de la justice ; c'est par ces titres qu'on mérite de recueillir les joies de la bouche de la Miséricorde qui console. Voici comment s'exprime le Prophète : « Semez pour vous dans la justice, récoltez dans la bouche de la Miséricorde (Ose. X, 42). »
 
Car, « Celui qui sème peu recueille peu, et celui qui sème dans la bénédiction, récolte dans les bénédictions (II. Cor. IX, 13), » Personne ne sema avec tant de bénédictions que la femme bénie entre toutes les femmes, qui a produit de son sein un fruit béni. Dirai-je un fruit ou une semence ? Il vaut mieux dire à la fois l'un et l'antre. Celui qui est semence pour ceux qui opèrent la justice est aussi fruit pour ceux qui recueillent la gloire. Semence dans sa passion, il est un fruit dans sa résurrection. « Puissante sur la terre est cette semence (Psalm. CXI, 2), » tombée sur le sol, elle a montré sa puissance, elle a donné beaucoup de fruits, et, dans son germe, sont bénies toutes les nations de la terre. Aussi, ajoute-t-on : « La race des justes sera bénie."(...) Lire
 
Biographie du Bienheureux Guerric d'Igny. Citations du Bienheureux Guerric d'Igny.
 
"Seigneur, montre-nous Ta Miséricorde"
 
"Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez" du Bx Guerric d'igny.
 
Ecrits du Bienheureux Guerric d'igny.
                                                   
 



















Méditation avec La Fin de Monde Présent de l'Abbé Arminjon 19 août
 

NEUVIEME CONFÉRENCE : DU MYSTÈRE DE LA SOUFFRANCE DANS SES RAPPORTS AVEC LA VIE FUTURE
 
Homo natus de muliere, brevi vivens tempore, repletur multis miseriis.
L'homme né de la femme, vit peu de jours, et sa vie est remplie de misères sans nombre. (Job, XIV, 1)
 
Lazare, au contraire, orné de tous les dons célestes, parvenu au pinacle de la perfection par sa patience héroïque, s'était laissé probablement surprendre par de légères fautes de fragilité.
 
Il est permis d'admettre qu'au spectacle de l'insolente prospérité de celui dont il implorait en vain les miettes et le superflu, son cœur s'était un instant aigri et révolté.
 
Peut-être sa foi et sa confiance s'étaient-elles laissées ébranler et avaient-elles faibli dans une certaine mesure. Or, Dieu se proposant de mettre Lazare au nombre de Ses élus et de le couronner durant l'éternité entière, et d'autre part ne recevant les justes dans Son sein que lorsqu'ils sont pleinement purifiés de toute faute, voulut, dans Ses secrets desseins, que Lazare, pendant sa carrière terrestre, passât par de longues et difficiles épreuves.
 
Il lui envoya les plaies, la maladie,la pauvreté, l'abandon et les mépris. Ainsi, Lazare arrivé au terme se trouvait quitte vis-à-vis de la justice, il avait reçuses maux.
 
Le mauvais riche et le pauvre avaient reçu l'un et l'autre du divin Rémunérateur ce qui leur était dû, le riche, les voluptés, les honneurs, les richesses dans le temps, mais en échange des supplices sans fin et sans mesure dans l'éternité ; le pauvre, des épreuves et des tribulations extrêmes en cette vie, mais en compensation, et à la suite de l'épreuve, une félicité sans mélange et sans altération.
 
C'est ainsi que l'ordre et l'égalité seront un jour éternellement restaurés, et que la conduite et les desseins cachés de la divine Providence se trouveront pleinement justifiés au jour du jugement. Pénétrons-nous profondément de ces salutaires considérations, et les adversités de la vie ne parviendront jamais à nous abattre.
 
Alors, loin d'éclater en plaintes et en murmures contre la sévérité de Dieu, lorsque Sa main paternelle nous frappe, nous Le bénirons à tous les instants, nous recevrons avec gratitude les infirmités du corps et les cruelles tristesses d'esprit comme le signe le plus certain de Ses prédilections et de Ses tendresses.
 
Dieu châtie ceux qu'Il aime (Hebr., XXII, 6). Cette pensée n'ouvrait-elle pas aux saints la source des consolations les plus solides et les plus enivrantes ?
 
En évoquant les souvenirs de notre vie, nous reconnaîtrions aisément que c'est à l'époque des désolations et de grandes amertumes, que notre cœur s'est senti plus vivement touché de l'impression de Dieu et qu'il nous a semblé devenir plus voisins du Ciel. Ainsi le monde nous a délaissés : nous avons vu nos intimes amis, ceux qui mangeaient notre pain et s'asseyaient à notre table, se détourner pour éviter notre rencontre...
 
Mais, aussitôt le Seigneur, comme une mère tendre, nous a pressés plus amoureusement dans ses bras : Dominus autem assumpsit me (Ps., XXVI, 10). La sombre mort vous a enlevé un fils, que, comme la mère de Tobie, vous appeliez lumière de mes yeux, espérance de mes vieux jours, bâton de mon infirmité (Tob., X, 4)... ou, jeune encore, vous êtes réduite à vous isoler du monde pour pleurer votre veuvage prématuré.
 
Mais n'avez-vous pas obtenu des visions surnaturelles et radieuses ? Vos regards n'ont-ils pas eu comme des éclaircies sur le céleste avenir ? Dans la clarté des contemplations divines, vous avez entrevu ces êtres chéris et regrettés, goûtant le repos dans un monde meilleur. Dans le secret de vos âmes vous avez entendu qu'ils vous disaient : Nous sommes heureux et nous l'attendons.
 
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du 19 août
 
19 août - Portugal. 4° apparition à Fatima : l'annonce du grand miracle
 




































18 août : Sainte Hélène
 
Impératrice et mère de Constantin
 
Héléne naquit vers l'an 250 à Depranum en Bithynie (Asie Mineure) dans une famille de domestiques. Elle épousa un officier de l'empereur Aurélien, du nom de Constance Chlore. De cette union naquit Constantin en 272 à Mésie en Serbie.
A l'établissement de la Tétrarchie en 293, lorsque Constance devint César, il fut obligé d'épouser Théodora, fille de l'Auguste Maximien. Hélène s'effaça et vécut dans l'ombre mais proche de son fils.
Quand celui-ci devint empereur, elle vint habiter la cour et reçut le titre d'Augusta en 325.
Elle mourut en présence de son fils en 330.
Elle est à l'origine de la restauration des lieux saints à Jérusalem. Elle y trouva en 325 les reliques de la Passion de Jésus.
Sa découverte la plus importante est l'Invention de la Vraie Croix au Saint Sépulcre où l'empereur Hadrien avait fait construire un temple de Vénus qu'Hélène fit démolir.     
 
Biographie de Sainte Hélène. Tropaire de Sainte Hélène.
 
Au Saint Sépulcre à Jérusalem. Neuvaine à la Sainte Croix.
 
La vie de Sainte Hélène mère du Grand Constantin.
 
Les litanies de la Sainte Croix. Une prière  à Sainte Hélène
 






































18  août : Notre-Dame de Liesse
 
... En possession du bois et des instruments pour travailler, ils restèrent rêveurs. - Bah ! dit l'un d'eux. Nous verrons demain comment nous en tirer. La nuit est venue, dormons en paix.
" De nuit l'Ange de Dieu apporta dans ce lieu l'image de la Vierge."
O prodige merveilleux ! Tandis que ses trois serviteurs reposaient sous la protection de leurs anges gardiens, "la reine du ciel introduisit auprès d'eux son image rayonnante de piété et sculptée par miracle". Voilà ce que disent les historiens. La statue était petite, de bois noir, elle représentait la Vierge tenant son Fils debout sur ses genoux .
 
4. La vision merveilleuse
A leur réveil, les prisonniers se virent entourer d'une éblouissante lumière qui jaillissait de la statue miraculeuse. Un parfum céleste émanait de ce bois venu du ciel. Tous trois tombèrent à genoux, vénérant cette sainte image avec joie extraordinaire.
Dès l'aurore, la fille du Sultan se présente à la prison. A la vue de ce spectacle, elle resta figée sur place, en proie à une indicible émotion.
Les Chevaliers lui racontèrent ce qui s'était passé, leur embarras, leur prière, le miracle. Ismérie s'écria :
- Certainement, Dieu seul a pu faire cela. Votre religion serait-elle donc la vraie ? Donnez-moi votre statue et je me ferai chrétienne.
Les croisés avaient peine à se séparer de cette merveilleuse image. Cependant songeant que la conversion de la princesse serait peut-être le fruit de leur sacrifice, ils lui dirent :- Prenez-la, mais à condition qu'elle ne soit pas profanée. Ismérie, dissimulant le précieux objet sous ses amples vêtements et voiles, l'emporta joyeusement dans ses appartements où elle le cacha.
 
5. Notre Dame apparaît à Ismérie
" Elle eut révélation de Dieu et de sa mère."
La nuit suivante, Notre Dame lui apparut : -"Aie confiance, j'ai prié pour toi mon Fils et Seigneur, il a daigné te choisir comme sa fidèle et bien-aimée servante. Tu délivreras de leur prison mes trois dévots chevaliers, tu seras baptisée, par toi la France sera enrichie d'un trésor incompara-ble incomparable, par toi, elle recevra d'innombrables grâces, par toi, mon nom deviendra célèbre et plus tard, je te recevrai pour toujours dans mon paradis."
 
6. Sauvés !
" Ismérie promptement sauvant les Chevaliers qui étaient prisonniers du grand Sultan, son père." A la suite de cette grâce, Ismérie résolut de se faire chrétienne, et pour se faire chrétienne, de quitter le pays des infidèles. Pour sauver du cachot les trois chevaliers, elle étudia un plan d'évasion qu'elle leur soumit...Lire
 
Histoire de Notre Dame de Liesse. Exorcisme à Liesse.
 
Premier miracle de notre Dame de Liesse. Deuxième miracle de Notre Dame de Liesse.
 
Troisième miracle de Notre Dame de Liesse. Prière à Notre-Dame de Liesse.
 
Pourquoi vient-on prier Notre-Dame-de-Liesse ? Le site du Sanctuaire de Notre-Dame de Liesse.
 
Pèlerinage à Notre-Dame de Liesse.
                                                   
 



















Méditation avec La Fin de Monde Présent de l'Abbé Arminjon 18 août
 

NEUVIEME CONFÉRENCE : DU MYSTÈRE DE LA SOUFFRANCE DANS SES RAPPORTS AVEC LA VIE FUTURE
Homo natus de muliere, brevi vivens tempore, repletur multis miseriis.
L'homme né de la femme, vit peu de jours, et sa vie est remplie de misères sans nombre. (Job, XIV, 1)
 
Ah ! c'est avec raison, qu'à la suite de son beau cantique, l'admirable Patriarche s'écrie de nouveau : «Puissent mes discours être écrits dans un livre avec un style de fer, ou être écrits en caractères ineffaçables sur la lame de plomb ou sur la pierre vive» (Job, XIX, 23, 24).
 
Sans doute, afin qu'ils puissent être lus par les générations à venir, et remplir des mêmes consolations, l'immense famille des déshérités, qui n'a pour nourriture que le pain amer de ses larmes. Ah ! qui d'entre nous a jamais prononcé avec une foi vive, cette parole de Job : Je sais que mon Rédempteur vit, sans qu'aussitôt il n'en ait ressenti les effets ? Cette parole n'a-t-elle pas fait lever l'aube de la sérénité au milieu des deuils les plus noirs ? N'a-t-elle pas inondé le secret de notre âme d'une joie supérieure et inconnue, au moment même où une larme sanglante s'échappait de nos paupières ?
 
Errants, dépouillés de tout, jetés à terre par la cupidité triomphante, nous puisions, dans le cortège sans cesse renaissant de nos maux, des motifs d'amour et de confiance. Loin de nous laisser abattre, et d'éclater en impatience et en murmures, nous bénissions Dieu, en entrevoyant dans les secrets de Sa justice, les profondeurs infinies de Sa Miséricorde.
 
Si le Seigneur, disions-nous, donne du contentement à Ses amis, que réserve-t-Il à Ses serviteurs ? Si dans la distribution des biens et des maux, Il fait pencher la balance envers ceux qui L'offensent et Le blasphèment, c'est que, pour Ses amis, toutes les fortunes et tous les empires de la terre Lui paraissent un présent de trop peu d'importance. Réjouissons-nous donc dans nos tribulations, et mesurons notre grandeur à venir à nos amertumes présentes et à la difficulté de notre épreuve. Saint Jean Chrysostome, dans son homélie, sur le mauvais riche et sur le pauvre Lazare, nous révèle la sublime philosophie de la souffrance.
 
Paraphrasant le passage de saint Luc où le riche, plongé dans les tourments, supplie Abraham de permettre à Lazare de lui apporter au moins à l'extrémité de son doigt, une légère goutte d'eau afin de rafraîchir sa langue brûlante et desséchée il commente cette parole d'Abraham disant au mauvais riche :
 
«Mon fils, souvenez-vous que vous avez reçu, en votre vie, les biens, et que Lazare a reçu tous les maux ; or, maintenant celui-ci est consolé, et vous tourmenté. De plus, entre vous et nous, il se dresse un infranchissable chaos ; de sorte que ceux qui voudraient passer d'ici vers vous ne le peuvent, comme on ne peut passer ici, du lieu où vous êtes» (Luc., XVI, 23-26).
 
De cette réponse d'Abraham, saint Jean Chrysostome déduit un enseignement admirable. Le mauvais riche, dit Abraham, avait reçu en sa vie ses biens :  Comment cela ? Le grand commentateur l'explique en disant : Le mauvais riche, au milieu de sa corruption et de sa grande perversité, avait opéré en ce monde de très petits biens. Durant la vie présente, personne ne saurait être mauvais d'une manière absolue ; les plus impies et les plus scélérats obéissent parfois sur certains points à la loi morale ; au milieu de leurs dérèglements, ils conservent quelques restes de vertu naturelle.
 
Inhumains, esclaves de leurs convoitises, il y a cependant de rares et exceptionnelles circonstances, où ils consentent à se montrer justes, cléments, désintéressés. Or Dieu se réservant de les châtier rigoureusement un jour à cause de leurs crimes, et tenant d'autre part, pour l'honneur de Sa justice, à ne laisser sans récompense aucune bonne œuvre, si petite et si imparfaite soit-elle, prodigue souvent en ce monde aux méchants et aux impies des plaisirs et des biens temporels.
 
Il leur accorde, comme au mauvais riche, une vie brillante et somptueuse ; Il leur donne des tables exquises et abondantes, des tapis moelleux... une multitude de flatteurs et de parasites, l'éclat et la pompe de toutes les jouissances désirables. Le mauvais riche avait donc reçu ses biens.
 
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du 18 août
 
18 août - France. Couronnement de Notre Dame de Liesse (1857)
 
























Consécration du monde à la Miséricorde Divine
 

Le 17 août 2002, Jean Paul II consacra le monde à la Miséricorde Divine lors de la cérémonie de dédicace du nouveau Sanctuaire de Cracovie-Lagiewniki (Pologne) :
"Comme le monde d'aujourd'hui a besoin de la Miséricorde de Dieu ! Sur tous les continents, du plus profond de la souffrance humaine, semble s'élever l'invocation de la Miséricorde. Là où dominent la haine et la soif de vengeance, là où la guerre sème la douleur et la mort des innocents, la grâce de la Miséricorde est nécessaire pour apaiser les esprits et les coeurs, et faire jaillir la paix.
 
Dieu, Père Miséricordieux, qui a révélé Ton amour dans ton Fils Jésus-Christ, et l'as répandu sur nous dans l'Esprit Saint Consolateur, nous Te confions aujourd'hui le destin du monde et de chaque homme.
 
Penche-toi sur nos péchés, guéris notre faiblesse, vaincs tout mal, fais que tous les habitants de la terre fassent l'expérience de ta Miséricorde, afin qu'en Toi, Dieu Un et Trine, ils trouvent toujours la source de l'espérance.
 
Père éternel, pour la douloureuse Passion et la Résurrection de ton Fils, accorde-nous ta Miséricorde, ainsi qu'au monde entier ! Amen.
Lire
                                                   
 



















Méditation avec La Fin de Monde Présent de l'Abbé Arminjon 17 août
 

NEUVIEME CONFÉRENCE : DU MYSTÈRE DE LA SOUFFRANCE DANS SES RAPPORTS AVEC LA VIE FUTURE
 
Homo natus de muliere, brevi vivens tempore, repletur multis miseriis.
L'homme né de la femme, vit peu de jours, et sa vie est remplie de misères sans nombre. (Job, XIV, 1)
 
Job avait des troupeaux et d'innombrables brebis, et ces troupeaux sont décimés par des épidémies et des pestes. Job avait de magnifiques et somptueuses habitations, et ces habitations sont dévorées par le feu du Ciel. Il avait des enfants, objets de sa joie, unis entre eux par l'affection la plus douce, et un jour que ces enfants étaient assis à un fraternel banquet, ils périssent lamentablement écrasés sous des ruines.
 
Il avait des amis, et ses amis, au lieu de le consoler, le jugent frappé par la main du Ciel, pour quelque crime mystérieux et inconnu. Il avait une épouse, et son épouse, saisie de dégoût et d'horreur, fuit l'infection de ses plaies.
 
Enfin il avait un Dieu, à qui il offrait des sacrifices sept fois le jour, et Dieu lui retire la rosée des consolations célestes, et semble l'avoir plongé dans un suprême abandon. Jamais, certes, les eaux débordées de la douleur n'avaient répandu la multitude de leurs flots avec une impétuosité et une abondance aussi excessive, sur la tête d'une victime.
 
Un moment, le désespoir semble envahir l'âme de Job, et toute sa force paraît comme enchaînée. «La vie, s'écrie-t-il, m'est devenue un intolérable poids... Périsse le jour où je suis né, et où il a été dit : un homme est venu au monde... Que ce jour-là soit couvert de ténèbres, qu'il ne soit plus énuméré dans les mois, et qu'on ne le suppute plus dans les jours de l'année, qu'il ne soit plus illuminé par aucune lumière, et qu'il reste enveloppé d'un brouillard et d'une amertume sans fin...
 
Pourquoi m’avez-vous fait sortir du sein de ma mère, et ne suis-je pas mort avant d'avoir vu le jour ?... Pourquoi ai-je été bercé sur des genoux, et ai-je sucé le lait d'une femme ?... Le petit nombre de mes jours, finira-t-il bientôt ...
 
Est-il digne de Votre puissance de Vous attacher sur une ombre ?... Laissez-moi, afin que je puisse pleurer ma douleur, avant l'heure fatale, où j'entrerai dans ces terres glacées et silencieuses, que la mort obscurcit de ses ombres» (Job, III, 10).
 
Mais tout à coup, Job cesse ses plaintes, une transformation s'opère dans son être, son visage s'illumine, son front, son regard deviennent sereins et radieux , l'hymne de l'espérance s'échappe de ses lèvres, comme un fleuve d'allégresse et de paix.
 
Qu'il est beau de le voir, ce Job, disant naguère aux vers : vous êtes mes frères, et disant à la pourriture : tu es ma sœur, lorsque assis sur son fumier, pareil à un triomphateur, il s'écrie dans l'élan et l'enthousiasme de sa foi : Je sais que mon Rédempteur vit, et qu'un jour je Le verrai des yeux de ma chair et non de ceux d'un autre (Job. XIX, 25, 27).
 
Jamais bouche humaine n'avait fait entendre un cantique plus éloquent et plus divin. Ce modèle du juste éprouvé, broyé, anéanti, descendu au dernier échelon de la misère matérielle et morale, ne se dédommage-t-il pas, en un clin d’œil, de tout ce qu'il a souffert ?
 
D'un seul bond il se relève et se place au-dessus des sens, au-dessus de la nature, au-dessus de ce qu'a jamais osé concevoir la raison humaine. Il embrasse de son regard prophétique la durée des siècles, il a l'intuition du jour où il secouera la poussière de son cercueil ; cette intuition est écrite dans la certitude immuable, gravée au fond de son cœur : Je sais que mon Rédempteur vit, et qu'un jour je Le verrai de mes yeux et non de ceux d'un autre.
 
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du 17 août
 
17 août - France. Crozant, Notre Dame des Places (1664)
 





































16 août : Saint Roch de Montpellier
 
Médecin
 
Prière en l'honneur de Saint-Roch
 
Dieu tout puissant, daignez, par l'intercession du bienheureux saint Roch, recevoir avec des entrailles de père, votre peuple qui vient se jeter entre vos bras.
Dieu de bonté, guérissez-le des erreurs de l'esprit, des passions du cœur, et délivrez-le entièrement du fléau de la peste.
Ainsi ceux qui craignent les coups de votre colère mériteront d'en être préservés par un trait de cette même bonté,
Et ceux que vous frappez avec justice pour s'être éloignés de vous, purifiez leurs péchés, éprouveront les effets de votre Miséricorde, par Notre Seigneur Jésus Christ, Ainsi soit-il.
 
Biographie de Saint Roch. Une autre biographie de Saint Roch.
 
Prières à saint Roch pour chaque jour de l’octave. Neuvaine à Saint Roch
 
Bénédiction des maisons par l'intercession Saint Roch.
 







































16 août : Saint Etienne de Hongrie
 
Roi
 
Saint Etienne fut le premier roi de Hongrie, après que le Pape eut érigé ce pays en royaume.
Ayant épousé la soeur de l'empereur S. Henri, il s'entoure, pour gouverner son royaume, d'hommes de sainteté et d'une prudence éprou-vée.
C'est à bon droit que la grandeur de son rôle pour l'expansion de la foi lui a fait décerner le titre de Roi apostolique ou d'Apôtre de la Hongrie, et lui a mérité du Saint-Siège le privilège, transmis aussi à ses sucesseurs, de faire porter la croix devant lui.
Il mourut en 1038, le " Jour de la Grande-Dame", c'est ainsi qu'en vertu d'un édit du saint roi, les Hongrois désignent la fête de l'Assomption.
Saint Etienne est le saint Patron de la Hongrie. Son prénom vient du grec qui signifie "celui qui est couronné".
 
Biographie de Saint Etienne de Hongrie.
 
Litanies des Saints. Reliques de St Etienne de Hongrie dans la basilique de la Miséricorde Divine.
 
Liturgie traditionnelle pour sa fête. message apostolique de Jean-Paul II au peuple de Hongrie.
                                                   
 



















Méditation avec La Fin de Monde Présent de l'Abbé Arminjon 16 août
 

NEUVIEME CONFÉRENCE : DU MYSTÈRE DE LA SOUFFRANCE DANS SES RAPPORTS AVEC LA VIE FUTURE
 
Homo natus de muliere, brevi vivens tempore, repletur multis miseriis.
L'homme né de la femme, vit peu de jours, et sa vie est remplie de misères sans nombre. (Job, XIV, 1)
 
III
Le Sauveur Miséricordieux, afin d'adoucir nos maux et de tempérer nos épreuves dans cette vallée de déceptions et de misères, a voulu nous donner le gage certain de Ses tendresses, nous offrir les arrhes de la félicité céleste qu'Il nous prépare.
 
Ces arrhes, ce témoignage authentique de la bienheureuse vision, qui faisait soupirer de bonheur l'âme des saints, ce ne sont point les succès éclatants de ce monde, ni une gloire ou une félicité temporelle, mais l'épreuve et la souffrance.
 
Les saints n'ambitionnaient pas d'autres biens et ne voulaient pas d'autre salaire de leurs travaux. Rencontraient-ils un de leurs amis :
 
«Venez, frère, disaient-ils ; nous avons pour demeure des creux de rocher, où l'on dort sur la terre humide, et où il n'y a pas de lit ; nous nous nourrissons d'herbes sauvages et nous n'avons pour nous rafraîchir que l'eau des torrents.
 
Autour de nos habitations, nous entendons hurler les bêtes sauvages, moins redoutables, toutefois, que les tyrans inhumains et les hommes barbares dont la haine et l'implacable férocité nous poursuivent sans relâche et sans trêve ; mais venez sans crainte, il y a d'ineffables joies et d'ineffables consolations , car il y a ineffablement à souffrir...»
 
A première vue, ce langage confond la raison et déconcerte tous nos jugements humains. Mais les saints, vivant sur ces hauts sommets de la foi, entrevoyaient les événements d'ici-bas et les destinées humaines sous d'autres aspects et à travers d'autres horizons ; ils jugeaient les choses du temps dans leurs relations avec
celles de l'éternité, et ils pénétraient le sens profond d'une des plus sublimes paroles qu’aient prononcées les Écritures :
 
l'Espérance est la fille de l'épreuve (Rom., V 3-4). Sans l'épreuve, il n'y a pas d'espérance. Supposons, en effet, un homme dont tous les désirs sur cette terre soient satisfaits
 
Il s'endormira dans cette prospérité fatale ; il n'appellera plus une autre vie ; les célestes pensées seront sans puissance pour le détacher de la boue des choses matérielles et sensibles.
 
Mais qu'un déshonneur, une cruelle affliction appesantisse, sur cet homme, ses pointes douloureuses et aiguës : aussitôt, comme une liqueur comprimée dans un étroit vaisseau, son cœur anéanti et écrasé sous le poids de la peine, cherche à s'ouvrir une issue ; ne trouvant plus dans le présent, un seul objet pour s'appuyer, ni qui lui promette du soulagement, il se dégage des entraves éphémères de la durée et de l'espace.
 
Il plonge ses regards avides sur les montagnes de la Miséricorde infinie, d'où découlent tout rafraîchissement, toute lumière et tout secours.
 
Le patriarche Job, dans sa touchante histoire, nous révèle la profonde économie de la souffrance, et il nous signale les sources abondantes de délices, où les âmes peuvent s'abreuver à longs traits, au milieu des plus cuisantes infortunes.
 
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du 16 août
 
16 août - France. Lille, Notre Dame de a Barrière (1566)
 


































15 août : Assomption de la Très Sainte Vierge Marie
 
CONSECRATION A L'IMMACULEE
( de Saint Maximilien Kolbe)
 
Daigne recevoir ma louange, ô Vierge bénie,
Immaculée Conception, Reine du ciel et de la terre,
Refuge des pécheurs et Mère très aimante
À qui Dieu voulut confier tout l'ordre de la Miséricorde.
Me voici à tes pieds. Moi ...pauvre pécheur.
Je t'en supplie, accepte mon être tout entier
Comme ton bien et ta propriété.
Agis en moi selon ta volonté, en mon âme et mon corps,
En ma vie et ma mort et mon éternité.
Dispose avant tout de moi comme tu le désires
Pour que se réalise enfin ce qui est dit de toi:
La femme écrasera la tête du serpent . Et aussi:
Toi seule vaincras les hérésies dans le monde entier .
Qu'en tes mains immaculées si riches de Miséricorde,
Je devienne un instrument de ton amour
Capable de ranimer et d'épanouir pleinement
Tant d'âmes tièdes ou égarées.
Ainsi, s'étendra sans fin le Règne du Coeur divin de Jésus.
Vraiment ta seule présence attire les grâces
Qui convertissent et sanctifient les âmes
Puisque la grâce jaillit du Coeur divin de Jésus
Sur nous tous en passant par tes mains maternelles.
 
Litanies pour l'Assomption de la Vierge
 
Un acte consécration au Coeur immaculé de Marie
 
Un acte d'abandon, une homélie de Saint Bernard de Clairvaux
 
La Cité Mystique de Dieu de la Vénérable Maria d'Agreda,
 
Dormition et Assomption de la Sainte Vierge Marie.
 
La Mère de Miséricorde en gloire.
 
SAINTE FÊTE DE L'ASSOMPTION A TOUS !
                                                   
 



















Méditation avec La Fin de Monde Présent de l'Abbé Arminjon 15 août
 
NEUVIEME CONFÉRENCE : DU MYSTÈRE DE LA SOUFFRANCE DANS SES RAPPORTS AVEC LA VIE FUTURE
Homo natus de muliere, brevi vivens tempore, repletur multis miseriis.
L'homme né de la femme, vit peu de jours, et sa vie est remplie de misères sans nombre. (Job, XIV, 1)
 
Pour comprendre les sentiments qui animaient le saint évêque, et saisir le sens des étranges paroles qui émanaient de ses lèvres, il faut se ressouvenir que Jésus-Christ, dans l’Évangile, compare l’Église et le Ciel à un grenier, et les élus à un froment.
 
De cette similitude jaillit toute une doctrine et une haute morale. Le grain de froment n'acquiert toute sa perfection, qu'autant qu'il est soumis à une triple mort, qui a pour effet de susciter en lui une triple dignité et une triple vie.
 
Ainsi l'agriculteur, au déclin de l'automne, enfouit le grain de froment dans le sillon de la terre ; ce grain se dissout, il pourrit sous l'action de l'humidité, se mélange avec d'autres sucs et disparaît, au point qu'un observateur ignorant le croit perdu sans retour ; mais au premier soleil de printemps, ce grain qui semblait à jamais éteint, puise la fécondité dans sa mort apparente, il renaît sous la forme d'un épi rajeuni et renouvelé.
 
Toutefois, ce n'est pas le terme de la perfection de ce grain de froment il est appelé à une transfiguration plus merveilleuse encore. Pour l'atteindre, il faut qu'il subisse une seconde mort, ce grain sera mis sous la meule, écrasé et réduit en poudre, on en fera du pain, il deviendra la nourriture et la chair de l'homme et aura part à la dignité de sa vie intellectuelle et pensante.
 
Enfin il est pour ce grain de froment une perfection et une dignité plus culminante. Il sera placé sur l'autel ; le prêtre prononcera sur lui les paroles sacramentelles de la consécration ; cette fois, il sera anéanti du tout au tout, jusque dans la racine de sa substance ; il ne restera de lui aucune trace, aucun vestige de son être primitif ; mais en échange, ce pain inerte aura cessé d'être une vile matière, il deviendra le Dieu que les anges adorent (Jean, XII, 24).
 
Ainsi l'homme ne secoue les entraves grossières de la nature matérielle qui l'obscurcit et le corrompt, il ne sort du transitoire et du fini pour entrer dans l'éternel et dans l'infini qu'en subissant une triple mort.
 
Pour s'élever au faîte de la perfection et parvenir à retracer en lui l'image effacée de Dieu, il est nécessaire qu'il meure à ses sens, qu'il meure à son esprit et à ses jugements propres, et finalement qu'il s'immole dans son cœur et meure à ses propres affections.
 
Jésus-Christ est le père de famille et le grand moissonneur céleste. Du haut du Ciel où Il est assis, Il voit sur la terre le bon grain se dissoudre et périr sous le feu des afflictions.
 
Loin de s'en attrister, Son Cœur divin tressaille et éclate en transports d'allégresse et de bénédiction : «C'est là, s'écrie-t-Il, Mon froment, il s'épure et se transforme il sera digne d'entrer dans Ma plénitude; et alors le vœu le plus ardent de Mon Cœur sera accompli».
 
«O Mon Père, tous ceux que Vous M'avez donnés sont devenus UN avec Moi, ils se sont incorporés à Ma vie, par une union aussi intime, une affinité aussi admirable, que celle qui, de tous les grains de l'épi broyés sous la même pierre, forme un seul pain et une seule substance, unus panis, unum corpus» (Jean, XVII, 9, 21 ; I. Cor., X, 17).
 
Magnifique résultat de la souffrance, qui ne nous fait mourir un instant à nous-mêmes, que pour nous faire vivre en Jésus-Christ d'une vie divine ; qui ne nous ensevelit dans un linceul sombre et douloureux, que pour jeter dans les profondeurs de notre être, la semence de l'immortalité, et nous introduire, par une douce anticipation, dans l'ordre de la gloire et de la résurrection.
 
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du 15 août
 
15 août - Assomption de la très Sainte Vierge. - Dormition (orthodoxes)
 
 

















14 août : Saint Maximilien Marie Kolbe
 
Prêtre et martyr
 
Rajmund Kolbe naquit en 1894 à Lodz en Pologne.
Après ses études, il entra au noviciat franciscain.
En 1918, il fut ordonné prêtre et fonda la Milice des Chevaliers de l'Immaculée, apostolat consacré à l'évangélisation par Marie dans l'offrande inconditionnelle de soi à la Très Sainte Vierge.
Déporté à Auschwitz, il offrit sa vie à la place de celle d'un père de famille condamné à mort.
Il mourut le 14 août 1941 à l'âge de 47 ans. Béatifié par Paul VI en 1971, il fut canonisé par Jean Paul II le 10 octobre 1982.
Son prénom Maximilien est d'origine latine, composé de maximus et d'Emilien ce qui signifie "illustre compétiteur".  Une vidéo
 
Le chapelet de Saint Maximilien Kolbe
 
Son acte de consécration à la Très Sainte Vierge,
 
Prières de Saint Maximilien Kolbe. Une biographie
 
Qui est saint Maximilien KOLBE ? de la Mission de l'Immaculée.
 
Saint Maximilien Kolbe Apôtre et Martyr
 
L'acte de consécration à l'Immaculée Conception.
 
Catéchèse de Benoît XVI le mercredi 13 août 2008
                                                   
 



















Méditation avec La Fin de Monde Présent de l'Abbé Arminjon 14 août
 
NEUVIEME CONFÉRENCE : DU MYSTÈRE DE LA SOUFFRANCE DANS SES RAPPORTS AVEC LA VIE FUTURE
Homo natus de muliere, brevi vivens tempore, repletur multis miseriis.
L'homme né de la femme, vit peu de jours, et sa vie est remplie de misères sans nombre. (Job, XIV, 1)
 
En effet, la Passion de Jésus-Christ ne s'est point close sur le Golgotha. Sur le Golgotha, Jésus-Christ a enduré la douleur dans toute son intensité. Sa douleur a été vaste, amère comme les eaux de l'Océan ; elle s'est élevée au-dessus de toute mesure, de tout exemple, de toute expression ; mais Il n'a pas enduré la douleur sous toutes ses physionomies et sous toutes ses formes.
 
Il a été percé par des clous, Il n'a pas été brûlé à petit feu. Il a vu Ses disciples s'enfuir, effrayés du scandale de la croix ; Il n'a pas éprouvé cette autre douleur, moinsvive sans doute, mais plus expansive, plus remplie de gémissements et de larmes, d'une mère qui voit la mort arracher de ses bras un enfant adoré.
 
Il a éprouvé des peines réelles causées par les péchés et par la malice des hommes ; Il n'a pas ressenti ces tristesses idéales et fantastiques, d'une âme peu résignée, qui se nourrit de chimères, aspire avec l'ardeur du délire à un avenir qu'elle ne peut atteindre et ne sait trouver son contentement dans le devoir et la pratique austère de la vertu.
 
Jésus-Christ a éprouvé la confusion et le repentir de nos péchés à nous ; Il n'a pas été bourrelé par le remords et n'a pas enduré la confusion, qui accable le pécheur au souvenir de ses iniquités personnelles.  Tous ces genres de douleurs, que Jésus-Christ n'a pas endurés dans Sa propre personne, il est nécessaire qu'Il les complète dans Ses membres.
 
Il faut que la Passion douloureuse du Sauveur se consomme dans tous les temps et sous tous les espaces. Car, de même que plus tard, dans le Ciel, Jésus-Christ sera tout et en toutes choses par Sa béatitude et par Sa gloire, ainsi en ce bas monde, jusqu'à la fin des siècles, Il doit être tout et en toutes choses, par Ses infirmités et Ses agonies, Omnia et in omnibus Christus (Col., III, 2).
 
Ces considérations expliquent la soif ardente des souffrances dont étaient dévorés les saints, les délices ineffables qui les faisaient tressaillir sur les bûchers et les chevalets, lorsque leurs chairs étaient consumées et leurs os disloqués. L'amour dont ils se sentaient enflammés pour la croix, leur mettait aux lèvres des accents incompréhensibles. Sainte Thérèse, glacée par le froid, tourmentée par des rhumatismes, brisée par les fatigues et les austérités, mais transpercée, au plus intime de son âme, du glaive des Séraphins, languissante, éperdue, s'écriait :
 
Aut pati, aut mori; ou souffrir ou mourir. Saint Ignace d'Antioche, condamné à périr sous la dent des bêtes, se rendait à Rome, pour prendre part aux jeux solennels, ordonnés par l'empereur Trajan. Il voyageait entouré de soldats, bêtes féroces à face humaine, qui rugissaient autour de lui, comme des tigres et des léopards.
 
Au milieu de leurs vociférations et de leurs clameurs, escorté d'amis et de disciples, qui se pressaient autour de lui, afin de recueillir de sa bouche ses adieux et ses dernières recommandations, il relevait majestueusement son front qui rayonnait déjà d'une gloire céleste et surhumaine ; saisi d'un saint transport, rempli de l'espérance de Dieu, il prononça des paroles inconnues jusque-là à la langue humaine :
 
Puissais-je», disait-il, «jouir de la fureur des bêtes... ne vous laissez pas toucher pour moi d'une fausse compassion... Si vous agissez de la sorte contre moi, le premier, j'irriterai les bêtes et les presserai de nie dévorer... Pardonnez-moi, mes fils, je sais ce qui m'est utile ; maintenant je commence à devenir un digne disciple de Jésus-Christ, ne désirant plus ce qui est visible, afin de trouver plus promptement et plus sûrement Jésus-Christ...Oui, viennent le feu, et la croix, et les bêtes ; viennent le morcellement de mes membres et le brisement de mon corps».
 
Et au moment où il entendit les lions rugir, il s'écria : «Je suis le froment de Jésus-Christ, je  être moulu par la dent des bêtes, afin d'être servi comme un pain pur à la table de Jésus-Christ» (Vita sancti Ignat., I. libro S. Hieronimi
 
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du 14 août
 
14 août - Vigile de l'Assomption de Notre Dame
 

























13 août : Saint Hippolyte de Rome
 
Martyr
 
Saint Hippolyte de Rome fut martyr à Rome avec le Pape Pontien en 235. D'origine grec, il fut un ancien élève d'Irénée de Lyon.
Prêtre et théologien hérétique il se convertira sous le Pape Pontien.
Il est l'auteur de plusieurs commentaires éxégétiques dont un sur le livre de Daniel, d'un traité sur la tradition apostolique, et à l'origine de la prière eucharistique. 
Il est le seul anti-pape (217-235) a être honoré par l'Eglise. Saint Protecteur des gardiens de prison et des chevaux, son prénom issu du grec signifie "celui qui dompte les chevaux" 
 
Prière Eucharistique de Saint Hippolyte de Rome. Patristique sur Saint Hippolyte de Rome.
 
Démontration du Christ et de l'antéchrist de Saint Hippolyte. Une homélie sur la théophanie
 
Quelques autres prières de Saint Hippolyte de Rome.
 
Un peu d'histoire sur le site des Catacombes de Saint Callixte
                                                   
 




















Méditation avec La Fin de Monde Présent de l'Abbé Arminjon 13 août
 
NEUVIEME CONFÉRENCE : DU MYSTÈRE DE LA SOUFFRANCE DANS SES RAPPORTS AVEC LA VIE FUTURE
 
Homo natus de muliere, brevi vivens tempore, repletur multis miseriis.
L'homme né de la femme, vit peu de jours, et sa vie est remplie de misères sans nombre. (Job, XIV, 1)
 
Or, le corps mystique et collectif de Jésus-Christ est modelé sur son corps individuel. Jésus-Christ, pour opérer notre rédemption, n'avait pas besoin de parcourir un espace de trente-trois ans dans la durée.
 
A peine conçu, Il pouvait s'élancer du sein de Sa mère, étincelant de splendeur, et aller étonner le Ciel par Son entrée triomphale et imprévue.Il ne l'a pas voulu. Pour entrer dans le sanctuaire de Sa gloire, la voie la plus courte et laplus facile n'était pas celle qui off rait le plus d'attrait à Son Cœur.
 
Il a préféré s'élever au Ciel, par les degrés sanglants de Ses ignominies et de Ses cuisantes douleurs. Il a voulu que l’Éternité entière, la toute-puissance de ses charmes jaillît des cicatrices mêmes de Ses douleurs ; et afin que, dans tout Son être, il n'y eût pas une seule partie qui ne rayonnât de son éclat spécial de beauté, Il a voulu le livrer tout entier en pâture à la douleur, et des pieds à la tête en ressentir les meurtrières et cruelles atteintes. Ce qui s'est accompli dans Jésus-Christ individu, doit se perpétuer dans Son corps collectif ou mystique.
 
Telle est la loi de l'indestructible solidarité établie entre la tête et les membres. Il ne saurait convenir à ceux-ci de s'élancer dans la gloire, sans passer par les transformations que le chef a subies. On ne saurait admettre, que Jésus-Christ ait voulu frayer deux routes opposées conduisant au Ciel : l'une pour Lui, rude et crucifiante, l'autre pour les siens, commode, semée de roses et de délices.
 
Le corps de Jésus-Christ, nous apprend l'Apôtre, est uni, lié dans toutes ses parties ; il exclut de sa composition tout élément disparate (Eph. IV, 15) ; il est sublimement ordonné et rassemble dans sa structure cette harmonie et cette perfection, qui en feront, un jour, le plus inimitable reflet de la gloire et de la majesté souveraines.
 
Or, ne serait-ce pas, dit saint Bernard, un assortiment monstrueux, un contraste étrange et discordant, si une tête couronnée d'épines était unie à un membre délicat, une chair broyée par les verges à une chair nourrie dans le faste et dans la mollesse...
 
Pudeat sub capite spinato membrum esse delicatum. Ah ! les peines et les afflictions qui nous brisent le cœur, nous arrachent des cris déchirants, et vont jusqu'à nous faire répandre des larmes de sang, sont loin de laisser Jésus-Christ insensible.
 
Nul ne le connaît mieux que Lui, et n'y compatit plus vivement, puisqu'il en a ressenti les impressions, et qu'au jardin des Oliviers, comme dit Isaïe, Il a porté personnellement toutes nos défaillances et toutes nos langueurs (Isaie, Liv, 4).
 
Mais une pitié naturelle qui Le porterait à supprimer l'épreuve et à tarir à tout propos la source de nos gémissements, ne serait-elle pas de Sa part une inconséquence, un acte de tendresse aveugle et insensée ?
 
Jésus-Christ pourrait-Il déroger au plan de Sa sagesse, abolir les obligations inhérentes à la noblesse de notre origine et aux prérogatives glorieuses que nous a conférées le baptême ?
 
Sujets et membres d'un chef divin, notre premier devoir est de suivre notre chef dans toutes Ses voies, de passer par toutes les péripéties que Lui-même a subies. Afin de mériter d'être glorifié un jour avec Lui, il est de toute nécessité que, sur cette terre, nous souffrions avec Lui :
 
Si tamen compatimur ut et conglorificemur (Rom., VIII, 17). Et de même qu'au terme de notre vie, nous entrerons en participation de l'Ascension de Jésus-Christ, il faut que réciproquement, suivant la pensée de l'Apôtre, tant que dure notre pèlerinage, nous complétions en nous, ce qui manque aux angoisses et aux tortures de Sa Passion : adimpleo ea quæ desunt passionum Christi (Col., I, 24).
 
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du 13 août
 
13 août - Portugal, Fatima, 1917, les trois petits voyants sont mis en prison
 




































12 août : Sainte Jeanne-Françoise Frémiot de Chantal
 
Religieuse
 
Jeanne-Françoise Frémyot, baronne de Chantal, naquit à Dijon en 1572.
Elle se maria à vingt ans, au baron Christophe de Rabutin-Chantal.
Elle eut six enfants.Veuve à  vingt-huit ans, la baronne s'occupa des pauvres. Mais son désir d'engagment se précisa. Sous la direction spirituelle de Saint François de Sales, elle se consacra à adoucir les plaies des plus démunis. Elle fonda l'Ordre de la Visitation avec son directeur spirituel.
Elle mourut à Moulins en 1641,, laissant derrière elle une communauté religieuse florissante, avec plus de 65 maisons.
Son corps repose dans la Basilique de la Visitation d'Annecy.
Elle fut canonisée en 1767.
Son prénom Jeanne vient de l'hébreu"Dieu a fait preuve de Miséricorde", ou "don du Seigneur" et pour Françoise, du germanique qui signifie "franche", "libre", et de "française".
 
L'Ordre de la Visitation a fêté son 4ème centenaire en 2010.
 
Quelques méditations de Sainte Jeanne de Chantal.
 
Biographie et Oeuvres de Sainte Jeanne de Chantal.
 
Ecrits et correspondance de Sainte Jeanne de Chantal.
 
Lettres de sainte Chantal fondatrice de l'Ordre de la Visitation de Sainte-Marie.
 
Lettres de saint François de Sales à Madame la Baronne de Chantal de 1604 à 1609.
 
Acte d'abandon de Sainte Jeanne de Chantal. Quelques prières de Sainte Jeanne de Chantal.
 
La liturgie Traditionnelle pour la fête de Sainte Jeanne de Chantal.
 
Le site de la Visitation d'Annecy et une autre de ses prières,
 
Mémoires sur la vie et les vertus de Sainte Jeanne-Françoise de Chantal.
 
Panégyrique de Sainte Jeanne-Françoise Frémiot De Chantal.
                                                   
 




















Méditation avec La Fin de Monde Présent de l'Abbé Arminjon 12 août
 
NEUVIEME CONFÉRENCE : DU MYSTÈRE DE LA SOUFFRANCE DANS SES RAPPORTS AVEC LA VIE FUTURE
 
Homo natus de muliere, brevi vivens tempore, repletur multis miseriis.
L'homme né de la femme, vit peu de jours, et sa vie est remplie de misères sans nombre. (Job, XIV, 1)
 
La réparation n'est suffisante qu'autant qu'elle égale le désordre renfermé dans la faute. Les conditions de l'homme pécheur, dans l’usage qu'il fait des créatures, ne sont plus celles de l'homme qui ne s'est jamais rendu coupable d'aucune offense.
 
Celui qui a eu le malheur de se laisser égarer par la voix du tentateur, et qui adhérant aux appâts grossiers de la créature a préféré sa beauté trompeuse et bornée à la beauté du Créateur, celui-là est tenu de s'arracher avec effort et au prix des brisements les plus inénarrables, des occasions qui l'ont séduit, et des êtres qui l'ont fasciné ; il faut que, remontant le torrent dont les eaux bourbeuses l'ont entraîné, il châtie avec rigueur un cœur, une imagination, des sens qui se sont mutinés contre la raison et la loi de Dieu, comme il châtierait un serviteur indocile et des esclaves révoltés.
 
Le principe fondamental de la pénitence réside dans ce fait, que, pour l'homme déchu une seconde fois, il n'y a qu'un seul mode de réintégration : l'acceptation courageuse et volontaire d'une part de douleur égale à la part de jouissance et de douceur savourée dans l'iniquité et le crime ; d'où il suit, selon la profonde remarque de saint Ignace de Loyola, que la pénitence ne consiste nullement dans le renoncement à tout excès, ou dans le retranchement de ce qui est inutile et superflu.
 
Supprimer ce qui est de trop, c'est vertu de tempérance (Exercices spirituels : Additions) et non vertu de pénitence. Mais la pénitence n'a lieu que lorsque l'homme se retranche ce qui est convenable, et se prive d'une partie de ce qui est utile ou est nécessaire...Toutefois le mystère n'est pas éclairci.
 
Il y a eu sur la terre des âmes affranchies de toute trace de péché et d'imperfection. Sans parler de la Très Sainte Vierge conçue sans péché, de saint Jean Baptiste sanctifié dès le sein de sa mère, une multitude d'autres saints ont mené sur cette terre une vie toute céleste, étroitement unis à Dieu, sans que jamais aucun désir grossier, aucune vapeur des sens, aient obscurci la beauté et l'éclat radieux de leur âme.
 
Cependant, ils ont recueilli une part plus abondante à ce vaste héritage de douleur, légué à notre triste humanité. La souffrance a donc une cause plus haute et plus universelle que l'expiation. Cette cause est la conséquence d'un des mystères les plus profonds et les plus incompréhensibles de notre foi, où se
résume toute l'économie du Christianisme, et que nous méditons rarement...
 
Ce mystère est celui de l'incorporation de notre vie à la vie divine de Jésus-Christ. On peut dire en un certain sens, que Jésus-Christ dans le Ciel n'est pas complet. Sur le trône, où depuis Son Ascension glorieuse, Il règne assis à la droite de Son Père, il n'y a pas encore la totalité, mais un simple commencement de Jésus-Christ.
 
Jésus-Christ est d'aujourd'hui, d'hier, de tous les siècles (Heb., XIII, 8). Jésus-Christ et l'universalité des fidèles ne forment qu'un seul esprit et un seul corps, unum corpus et unus spiritus (Eph., IV, 4). Ce corps mystique de Jésus-Christ, qui n'est autre que l’Église, s'édifie progressivement : il s'étend et grandit en s'incorporant les élus, dont l'esprit s'ouvre aux rayons de la foi, et le cœur à l'onction de la charité.
 
Jésus-Christ n'atteindra Son développement parfait, Il n'entrera dans la plénitude de Ses années et dans la maturité de l'homme, que lorsque l'ange du Seigneur aura marqué le sceau du Dieu vivant, sur le front du dernier des prédestinés. Jusqu'à ce jour, le mystère de l'Ascension continue ; il se poursuit et s'accroît, chaque fois qu'une âme concourt efficacement à cette structure divine, et qu'au sortir d'une vie pure, elle se surajoute pour composer la cité céleste, qu'elle se superédifie, comme une pierre vivante, dans l'éternelle Basilique des saints.
 
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du 12 août
 
12 août - France. Vesoul, Notre Dame de la Motte (1854)
Accueil et Blog  Retour haut de la page
Informations Hommage à la Miséricorde Divine  2006 - 2023
 
 

























11 août : Sainte Claire d'Assise
 
Religieuse
 
Claire naquit à Assise en 1193. Le jour des Rameaux de l'année 1212, elle s'enfuit du domicile familiale en compagnie de sa cousine Pacifica pour rejoindre François à la Portioncule.
Elle put s'établir dans l'eglise de Saint Damien où elle fonda un couvent de soeurs, l'Ordre des Clarisses ou des"Dames Pauvres" Elle gouverna ce monastère pendant quarante-deux années.
En 1240, alors que la région fut attaquée par les Sarrasins, elle réussit à les faire fuire par la prière à Jésus au Très Saint Sacrement qu'elle se fit apporter pour la circonstance. Elle mourut à Assise le 11 août 1253. Elle est la sainte Protectrice des repasseuses, brodeuses, des gens de télévision, et des aveugles. Son prénom vient du latin qui signifie "celle qui est claire et remarquable"
 
Bénédiction de Sainte Claire : je prie notre Seigneur Jésus-Christ, par sa Miséricorde, par l'intercession de sa sainte Mère Marie, de saint Michel archange et de tous les saints anges de Dieu et de tous les saints et saintes de Dieu : que le Père des cieux réalise et confirme pour vous, au ciel et sur la terre, cette très sainte bénédiction ;
 
La Prière de Sainte Claire d'Assise « Que notre Seigneur vous bénisse et vous garde… »
 
Sainte Claire, sa vie et ses miracles. Prière quotidienne de Sainte Claire. 
 
Prière aux Cinq Plaies de Sainte Claire d'Assise. Une prière à Sainte Claire,
 
son Testament, le site des Clarisses de Perpignan,
                                                   
 




















Méditation avec La Fin de Monde Présent de l'Abbé Arminjon 11 août
 

NEUVIEME CONFÉRENCE : DU MYSTÈRE DE LA SOUFFRANCE DANS SES RAPPORTS AVEC LA VIE FUTURE
 
Homo natus de muliere, brevi vivens tempore, repletur multis miseriis.
L'homme né de la femme, vit peu de jours, et sa vie est remplie de misères sans nombre. (Job, XIV, 1)
 
Un jour, le prince de leurs philosophes s'était posé ce problème redoutable : Si la divinité daignait jamais descendre sur la terre, sous quelle figure lui conviendrait-il de se montrer ? Platon se promena longtemps, silencieux, méditatif, passant une à une toutes les figures de l'humanité en revue.
 
Les physionomies les plus éblouissantes, celles des potentats, ne lui paraissaient pas assez pures. Enfin, il se représenta un homme maître de ses affections, irréprochable dans ses moindres pensées ; il se plut à le retracer, étranger à toute contention, répondant aux plus cruels traitements par la douceur de la bonté, calme et serein au milieu des déchaînements de l'outrage et des fureurs d'une populace ameutée, rayonnant jusque sur le gibet d'infamie, où l'aurait fait monter l'incompréhensibilité de la vertu.
 
Platon jugea que si l'humanité parvenait jamais à produire une pareille figure, elle aurait accompli son suprême effort, que la terre n'aurait pas de plus beau spectacle à envier au Ciel, et Platon, avec l'enthousiasme et la solennité d'un sage énonçant une de ces grandes vérités que jamais l'oreille humaine n'a entendue, s'écria : Si la Divinité daignait jamais Se rendre visible aux hommes, il n'y aurait qu'une figure digne d'elle, celle du juste souffrant.
 
II
 
Jésus-Christ a-t-Il satisfait d'une manière totale et absolue pour nos péchés ; a-t-Il pris sur Lui, non seulement la peine éternelle, mais aussi la peine temporelle qui Lui était due ?
 
Saint Thomas répond d'une manière affirmative, et il donne pour preuve l'usage constant de l’Église qui n'impose aucune pénitence aux fidèles admis à la régénération baptismale, et cette tradition universelle qu'une fois l'homme enseveli à la ressemblance de Jésus-Christ dans les eaux du baptême, il y meurt entièrement à ses anciens désordres, il n'a plus aucun châtiment, aucune expiation à subir sur cette terre, et s'il mourait après avoir été régénéré par le sacrement, il serait admis immédiatement à la vision de Dieu, sans passer par les flammes du Purgatoire.
 
Quant aux malheureux violateurs de la virginité baptismale, coupables de fautes graves après la grâce insigne du premier sacrement, la rédemption n'est plus transmise sous cette forme privilégiée et avec cette mesure pleine et surabondante. Après le baptême, la Miséricorde Divine ne descend sur nous qu'accompagnée d'un mélange de justice. Les mérites infinis et le fruit des douleurs de Jésus-Christ nous sont toujours acquis, mais à la condition que nous nous les appropriions par une coopération personnelle et par des efforts énergiques et violents. En un mot, la pénitence, comme l'appelle Tertullien, est un baptême laborieux.
 
Dans ce sacrement destiné à faire renaître l'âme morte une seconde fois par le péché, le sang, les larmes de Jésus-Christ ne nous sont plus donnés afin d'épargner les nôtres, mais afin de les féconder et de les proportionner à la vertu si faible de nos expiations, à l'immensité des dettes contractées par nos crimes. Il s'ensuit qu'il n'y a que deux routes pour parvenir à la vie éternelle : celle de l'innocence et celle de la pénitence. La pénitence est une loi de proportion.
 
Saint Paul en détermine nettement l'intensité et la mesure par ces paroles : «Autant vous avez abusé pour vous procurer des jouissances dans l'usage déréglé des créatures, autant vous devez retrancher dans l'usage permis des créatures» (Rom., VI, 19).
 
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du 11 août
 
11 août - Inauguration de Constantinople dédiée à la Mère de Dieu (330)
 

Archives Août 2023
Page 2
Hommage à la Miséricorde Divine
Page 3
 

Archives Août 2023
Page 2
Accueil et BlogLes principes de la dévotionSanctuaires de la MiséricordeLa Miséricorde dans les écritsPrier avec Ste Faustine 
Hommage à la Miséricorde Divine